13 mai, 2016

Ban-Ki-Moon.


 




Ban-Ki-Moon.

Ban Ki-moon est le huitième Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Il s’est fixé comme priorité de rassembler les dirigeants du monde autour de nouveaux enjeux mondiaux tels que le changement climatique, ou des problèmes croissants liés à l’alimentation, à l'énergie et à l’eau. Il a voulu, être la voix des plus pauvres et des plus vulnérables Asie-PacifiqueLe Secrétaire général parle l’anglais, le français et le coréen. Il est marié à Mme Yoo (Ban) Soon-taek, avec qui il a eu un fils, deux filles et quatre petits-enfants.

En fonction depuis le 1er janvier 2007

Élection              13 octobre 2006



Réélection         21 juin 2011

 

M. Ban a pris ses fonctions le 1er janvier 2007 et les faits principaux qui ont marqué son mandat sont notamment les suivants :

Promouvoir le développement durable

L’une des premières grandes initiatives du Secrétaire général a été l’organisation du Sommet de 2007 sur les changements climatiques, suivi par d’intenses efforts diplomatiques qui ont contribué à faire de cette question une priorité mondiale.

Autonomiser les femmes

Le Secrétaire général a réussi à obtenir la création d’ONU-Femmes, nouvelle grande institution qui regroupe les activités du système des Nations Unies dans ce domaine. Son action en faveur des droits de la femme et de l’égalité des sexes comprend également la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes  Au sein de l’ONU même, le Secrétaire général a augmenté de plus de 40 % le nombre de femmes occupant des postes de direction élevés, soit le niveau le plus haut de toute l’histoire de l’Organisation.

Aider les pays en situation de crise ou d’instabilité

Le Secrétaire général a cherché à renforcer les efforts de paix des Nations Unies, en établissant, notamment, l’initiative Horizons nouveaux, la Stratégie globale d’appui aux missions et l’étude des moyens civils à mobiliser pour faire face aux situations au lendemain des conflits, un ensemble de mesures visant à améliorer l’action des 120 000 Casques bleus de l’ONU qui interviennent dans les zones de conflit.. Le Secrétaire général a également voulu renforcer les interventions humanitaires à la suite des grandes catastrophes survenues au Myanmar (2008), en Haïti (2010) et au Pakistan (2010), et a mobilisé le soutien des Nations Unies pour la transition démocratique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Donner une impulsion nouvelle au désarmement, à la maîtrise des armements et à la non-prolifération

Le Secrétaire général a tenté de relancer le programme de désarmement en mettant en place un plan en cinq points et des initiatives visant à sortir de l’impasse de la Conférence du désarmement, et en accordant une attention renouvelée à la sécurité et à la sûreté nucléaires

Renforcer l’Organisation

Le Secrétaire général a introduit de nouvelles mesures visant à rendre l’ONU plus transparente, efficace et efficiente, en instituant notamment une plus grande obligation de déclaration de la situation financière personnelle, le contrat de mission des hauts fonctionnaires et la formation du personnel.

Vie privée

Le Secrétaire général est né en République de Corée le 13 juin 1944. Il a obtenu sa licence en relations internationales à l’Université nationale de Séoul en 1970. En 1985, il a obtenu une maîtrise en administration publique de la Kennedy School of Government de l’Université Harvard.

Au moment de son élection au poste de Secrétaire général de l’ONU, M. Ban était Ministre des affaires étrangères et du commerce de la République de Corée. Au cours de ses 37 ans de carrière au Ministère, il a servi, entre autres, à New Delhi, à Washington et à Vienne,

M. Ban a commencé à travailler avec l’Organisation des Nations Unies en 1975, lorsqu’il était fonctionnaire à la Division des Nations Unies du Ministère des affaires étrangères de la République de Corée.. M. Ban a également activement contribué aux questions ayant trait aux relations intracoréennes.

Visites

Centre d'actualités de l'ONU - Visite historique du Pape François a l”ONU

Il s'agit de la première visite au siège de l'ONU, quia été accueilli par le Secrétaire général de l'Organisation, Ban Ki-moon, ...

Ban Ki-moon en visite au Liban le 24 mars 2016

1 mars 2016 ... Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est attendu à ... la conférence des pays donateurs, organisée à Londres

26 janv. 2016 ... Le Secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon devra effectuer une visite de travail à Oman puis au Royaume-Uni Ban Ki-moon s'est rendu au Morne Monument de la Route

Visites aux Mascareignes.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a encouragé mercredi Madagascar et la France à continuer les pourparlers au sujet des îles Eparses, petites îles au sous-sol présumé riche en hydrocarbures, administrées par la France et revendiquées ..

En visite à l'île Maurice, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué lundi le rôle de ce petit Etat insulaire en développement dans la lutte contre le changement climatique.

 

 

 

 

N Au deuxième jour de sa visite aux Seychelles, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé dimanche l'importance d'une approche concertée entre Etats pour résoudre les défis du changement de climat.

« Les petites îles ont de grandes idées » – Ban Ki-moon en visite aux Seychelles

A Maurice difficultés auxquelles est confrontée notre planète, y compris le changement climatique, la pauvreté et l'insécurité, ne pourront être résolues sans une réponse multilatérale à l'échelle. Mardi, jour de son départ, le secrétaire général de l’ONU se rendra à l’Aapravasi Ghat et au Morne. Avec la visite de Ban Ki-moon,. Mardi, jour de son départ, le secrétaire général de l’ONU se rendra à l’Aapravasi Ghat et au Morne..

Le Secrétaire Générale des l'ONU Ban Ki-moon s'est rendu au Morne Monument de la Route Internationale des Esclaves ou il a s'est recueilli et a déposé un bouquet. L’occasion pour lui de voir les œuvres des différente sculpteurs. Ill a Au troisième et dernier jour de sa visite officielle chez nous, le Secrétaire général des Nations Unies a débuté la journée avec une visite a l’Apravasi Ghat, site classé patrimoine mondial par L’UNESCO. Il était accompagné du Ministre des arts et de la culture Santaram Baboo et de plusieurs autres dignitaires.Le Secrétaire Général des Nations Unies a rendu hommage a ces hommes et femmes qui avaient débarques a Maurice en quête d’une nouvelle vie, il y a de cela plusieurs décennie

Le Premier ministreJug nauth a sollicité l’aide du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en vue de la conception d’une stratégie sur mesure afin de soutenir des pays comme Maurice autrement que par les dons et les prêts “concessionnels”. C’est ce qu’a annoncé sir Anerood Jugnauth lors d’une conférence de presse en compagnie de Ban Ki-moon à la suite d’une rencontre en tête-à-tête suivie d’une réunion de travail réunissant le secrétaire général de l’Onu, ses conseillers et une équipe ministérielle comprenant Xavier-Luc Duval, Showkutally Soodhun et Ivan Collendavelloo, entre autres.

Le Premier ministre mauriciena sollicité l’aide du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en vue de la conception d’une stratégie sur mesure afin de soutenir des pays comme Maurice autrement que par les dons et les prêts “concessionnels”. Première soirée chargée pour le secrétaire général de l’Onu, à Maurice. Ban Ki-moon n’a pas manqué de faire les éloges du pays, n’hésitant pas à s’essayer au kreol.

« Mo kontan vizit sa zoli pei Moris. » C’est en ces termes kreol que Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), a commencé son discours au banquet donné en son honneur par le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, à l’hôtel Le Méridien, à Pointe-aux-Piments, le dimanche 8 mai. Ban Ki-moon a fait les éloges de Maurice en évoquant différents aspects, dont sa stabilité politique, ses efforts pour éradiquer la pauvreté et sa politique extérieure.

« Maurice est en première ligne du réchauffement climatique, mais aussi en première ligne de l’action pour le climat. Je tiens à féliciter le pays d’avoir ratifié l’accord de Paris le même jour. Vous montrez l’exemple au monde. Maurice aura un rôle-clé à jouer dans la mise en œuvre de cet accord. Je félicite également Maurice dans la cogestion avec les Seychelles du plateau continental des Mascareignes. C’est une première au monde et un exemple pour la promotion de l’économie bleue avec une considération complète de la protection de l’environnement », a déclaré Ban Ki-moon.

Le secrétaire général de l’Onu s’est également appesanti sur l’importance accordée aux femmes sur la scène politique nationale, en citant les nominations d’Ameenah Gurib-Fakim à la présidence de la République et de Maya Hanoomanjee en tant que Speaker à l’Assemblée nationale. Ban Ki-moon et le Premier ministre ont tous deux rappelé qu’Ameenah Gurib-Fakim copréside le High Level Panel on Water de l’Onu pour la réalisation du Sustainable Development Goal sur l’eau. Les actions visant à augmenter la représentation féminine à l’Assemblée nationale et le plan Marshall contre la pauvreté ont également été saluées par le secrétaire général de l’Onu.

« La stabilité politique à Maurice a permis au pays de devenir une économie à revenus intermédiaires. Il a tant de choses à offrir au monde et particulièrement à l’Afrique à travers (l’exemple) de son maintien de la paix et de l’unité, ainsi qu’au niveau de la diversité de son peuple », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, pour sa part, a exprimé sa gratitude envers Ban Ki-moon qui a fait le déplacement à Maurice. Selon lui, les objectifs de l’Onu correspondent à la vision du gouvernement mauricien. « Je suis ravi que de nombreux objectifs de l’Agenda 2030 correspondent aux priorités du Vision 2030 Economic Mission Statement de mon gouvernement fixant le plan d’action national vers le développement », a dit sir Anerood Jugnauth.

Il estime, toutefois, que des efforts restent à accomplir, notamment au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. « Nous estimons qu’il y a encore des sujets où il y a encore tant à faire. Notre préoccupation a trait à la réforme des Nations unies et le dossier de la représentation au Conseil de sécurité. Je partage le point de vue selon lequel une révision du Conseil de sécurité de l’Onu, où l’Afrique, l’Amérique latine et les petits états insulaires en voie de développement sont adéquatement représentés, est à entreprendre et à compléter le plus rapidement possible », a soutenu le Premier ministre. Il a insisté sur le fait que Maurice adhère grandement aux principes et objectifs des Nations unies. C’est dans cet esprit que Maurice ambitionne de devenir le centre pour l’arbitrage commercial et a institué le Mauritius International Arbitration Centre, comme une branche du centre londonien.

Par ailleurs, le chef du gouvernement, a salué les qualités de leadership de Ban Ki-moon, transcendant ainsi les voies traditionnelles en matière de diplomatie. D’où la transformation des opérations au niveau des Nations unies.

sir Anerood Jugnauth, a rappelé que c’est grâce au « unflinching commitment and drive » de Ban Ki-moon que les leaders mondiaux ont adopté le 15 year Blueprint dans le cadre du 2030 Agenda for Sustainable Development. Il s’est, par ailleurs, réjoui des retombées de la United Nations COP 21, qui ne peuvent qu’être un soulagement pour les petits états insulaires. « Nous sommes satisfaits que les mesures ambitieuses de la réunion de Paris ne vont pas seulement faire du changement climatique un sujet d’importance mondiale uniquement dans un souci de solidarité, mais pourront s’assurer du financement de certains projets, qui seront essentiels pour contrer les effets adverses du charefuge

- Sur invitation de James Michel, président de l'archipel, Ban Ki-moon a effectué une visite aux Seychelles pendant 2 joursTrois priorités doivent notamment être mises en œuvre au cours de la nouvelle année, a insisté en conclusion M. Ban : accomplir les derniers efforts afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ; élaborer un Programme de développement pour l’après-2015 comprenant des objectifs de développement durable réalisables ; et se mettre d’accord sur un accord universel et significatif concernant les changements climatiques en décembre à Paris. La ville de Bonn célèbre cette année les 20 ans de son site onusien, mais aussi les 10 ans d'existence du Campus des Nations Unies de Bonn. C'est en 1996 que le drapeau bleu des Nations Unies flotta pour la première fois sur le « Haus Carstanjen ». Depuis lors, Bonn accueille, à l'instar de New York, de Genève et de Vienne, un site des Nations Unies. En juillet 2006, le secrétaire général en la personne de Kofi Annan et la chancelière fédérale Angela Merkel inaugurèrent le Campus des Nations Unies dans les anciens locaux du Bundestag. Le bâtiment appelé « Langer Eugen » en devint le nouveau siège.

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon (à gauche), lors d’une précédente visite en Franceétait aux cotés du Président français, François Hollande, à Paris (29 avril 2015

29 avril 2015 – Lors de sa visite à Paris, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré mercredi le Président français, François Hollande, avec qui il a discuté de l'extrémisme violent, de la crise en mer Méditerranée, des changements climatiques et du développement durable.

S'agissant de la crise humanitaire en mer Méditerranée, M. Ban a déclaré accueillir « avec satisfaction les mesures annoncées la semaine dernière par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays européens ». « Elles représentent un premier pas important sur la voie d'une action collective européenne », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président français.

« Il s'agit d'une crise humanitaire, pas d'un problème de sécurité. Nous devons faire échec aux criminels qui pratiquent le trafic d'êtres humains. Mais nous devons aussi nous préoccuper des causes profondes des migrations, de sorte que les gens ne soient pas obligés de partir de chez eux », a-t-il ajouté. « S'il y a tant de migrants, c'est notamment parce que les gens fuient la guerre et la persécution. L'extrémisme violent est alimenté par les conflits et la mauvaise gouvernance ».

Selon le chef de l'ONU, « face à cette menace contre la sécurité mondiale, nous devrons déployer des solutions globales et complexes. Dans quelques mois, je présenterai à l'Assemblée générale, à sa 70ème session, un Plan de lutte contre l'extrémisme violent ».Le chef de l'ONU a également prononcé un discours devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris. Il a encouragé les étudiants à s'exprimer et à devenir des citoyens du monde.

Il leur a parlé de l'urgence d'agir face aux changements climatiques. Il s'est félicité de l'initiative de Sciences Po d'organiser une simulation de la conférence sur les changements climatiques qui doit avoir lieu en fin d'année à Paris. « Les jeunes gens ont davantage d'idées et je compte vraiment sur votre engagement », a-t-il ajouté.

« Le monde doit trouver les moyens de s'adapter aux changements déjà en cours », a dit M. Ban lors de la conférence de presse. « Nous aurons besoin pour cela de ressources considérables. Les pays développés doivent tracer clairement la voie qui leur permettra de réunir 100 milliard de dollars d'ici à 2020 pour financer l'action climatique dans les pays en développement. Et le Fonds vert pour le climat doit commencer à fonctionner concrètement et à faire des versements avant que nous nous réunissions à Paris ».lors qu'il se trouvait en France, le Secrétaire général a également annoncé la nomination du Français Jean Todt comme Envoyé spécial pour la sécurité routdefimedia.info/wp-content/uploads/2016/05/090516-ban-ki-moon-05-1024x576.jpg 1024w, http://defimedia.info/wp-content/uploads/2016/05/090516-ban-ki-moon-05.jpg 1280w" sizes="(max-width: 1280px) 100vw, 1280px" /> Yoo Soon-taek aux côtés de lady Jugnauth.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé aujourd'hui gouvernements et secteur privé à «agir dès aujourd'hui» pour appliquer l'accord obtenu à l'issue du sommet sur le climat de Paris. «Je compte maintenant sur les gouvernements et tous les secteurs de notre société pour transformer ces engagements en action décisive et urgente», a-t-il déclaré à la presse à New York à son retour de la conférence. «Il faut commencer à agir dès aujourd'hui», a-t-il affirmé, qualifiant l'accord «d'assurance-santé pour la planète».

 

Il a rappelé que l'ONU organiserait une cérémonie formelle de signature du texte le 22 avril 2016, ainsi qu'un «sommet pour l'action», avec la participation des entreprises et de la société civile, les 5 et 6 mai 2016 afin de mieux définir la manière de concrétiser les engagements pris à Paris. Cet accord entre 195 pays arraché à l'issue de deux semaines de négociations ardues est «un triomphe du multilatéralisme», a estimé Ban Ki-moon. «Parvenir à cet accord a été une de mes principales priorités depuis le jour où je suis devenu secrétaire général en 2007», a souligné Ban Ki-moon.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rencontré le président russe Vladimir Poutine à Sochi, vendredi 17 maiLe secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ont appelé vendredi 17 mai à l’organisation d’une conférence internationale sur la Syrie..

Alors que la Russie est l’un des derniers soutiens de Damas, ces rencontres ont pour ambition de traiter la crise syrienne, et de tenter de mettre fin à ce conflit qui a fait plus de 94 000 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le 7 mai à Moscou, le projet d’une conférence sur la paix en Syrie avait déjà été évoqué lors d’une réunion entre le chef du département d’État américain, John Kerry, son homologue russe, Sergueï Lavrov, et le président russe Vladimir Poutine. « Plus vite elle aura lieu, mieux ce sera », avait alors indiqué le chef de la diplomatie russe.

Cette conférence devrait se tenir en juin, probablement à Genève, et ferait suite à la réunion du 30 juin 2012 durant laquelle les grandes puissances avaient signé un accord sur l’accélération de la transition politique en Syrie. Cet accord n’a jamais été appliqué.

Le chef de l'ONU rencontre le Président américain Barack Obama à Washington

4 août 2015 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré mardi à Washington le Président américain Barack Obama, qu'il a félicité pour son plan de lutte contre le changement climatique, dévoilé la veille.

« Je voudrais vous féliciter et saluer votre annonce visionnaire faite hier concernant un Plan pour une énergie propre », a dit M. Ban lors d'un point de presse conjoint avec M. Obama, à l'issue de leur rencontre mardi à la Maison Blanche.

Il a ajouté qu'il compte sur le leadership du Président américain dans la lutte contre le changement climatique et notamment pour parvenir à un accord sur le climat au Sommet de Paris en décembre.

Barack Obama a annoncé lundi un plan destiné à réduire de 32% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, en imposant notamment des restrictions aux centrales électriques.

« Nous sommes la première génération, comme l'a dit justement le Président Obama hier, à mettre fin à la pauvreté mondiale. Et nous sommes la dernière génération qui peut s'attaquer au phénomène du changement climatique », a ajouté le Secrétaire général de l'ONU.

Selon lui, le plan américain peut générer des économies et créer des emplois. « Et je suis sûr qu'il aura un impact sur d'autres pays », a-t-il dit.

Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont discuté notamment comment mobiliser 100 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique.

MM. Ban et Obama ont également discuté de plusieurs conflits dans le monde, notamment le conflit en Syrie et la proposition de l'ONU d'établir des groupes de travail thématiques pour rendre opérationnel le Communiqué de Genève.

Ils ont aussi parlé de la situation au Yémen et notamment de la crise humanitaire dans ce pays. « J'appelle les Etats membres à fournir une assistance humanitaire généreuse », a dit à cette occasion le chef devoyage envisagée devrait réunir, sous l’égide des Nations unies, les grandes puissances, le régime de Damas et l’opposition syrienne. Le gouvernement de Bachar Al Assad a fait parvenir à la Russie une liste de noms d’officiels qui pourraient y participer.

Obama et Erdogan exigent le départ de Bachar Al Assad

Dans l’immédiat, la Turquie, mais aussi le Liban, la Jordanie et l’Irak, submergés par l’afflux de réfugiés syriens, craignent le débordement de cette guerre sur leurs territoires. L’urgence d’en « finir avec Bachar Al Assad », comme l’a déclaré François Hollande jeudi 16 mai, lors de sa conférence de presse à l’Élysée, se fait de plus en plus ressentir.

Jeudi 16 mai, lors d’une rencontre à la Maison-Blanche, le président américain Barack Obama et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont également exigé le départ de Bachar Al Assad. Barack Obama a toutefois reconnu qu’il n’existait pas de « formule magique » pour résoudre le conflit, mais que « le plus vite serait le mieux ».

 

Visite au Canada.

Cette visite, annoncée aujourd’hui par le bureau du premier ministre Justin Trudeau, est d’autant plus importante que la fin de la décennie Harper et l’arrivée du nouveau gouvernement libéral a amené le retour au multilatéralisme dans la politique étrangère du Canada qui entend dorénavant être un acteur « plus constructif sur le plan international » et jouer de nouveau le rôle important qui a déjà été le sien à l’ONU et au sein d’autres forums internationaux.

Le gouvernement précédent avait fini par faire croire aux Canadiens qu’un pays qui lâchait des bombes, parlait fort et apostrophait ses ennemis, comme Stephen Harper l’avait fait au sommet du G-20 de novembre 2014 à Brisbane quand il avait attaqué frontalement Vladimir Poutine, était un pays fort, respecté et influent.

Hélas, si cela avait pu plaire à la base électorale au chef conservateur au pays, cela avait grandement contribué à ternir l’image du Canada à l’étranger.

En dépit de la rhétorique guerrière et incendiaire du gouvernement précédent, peut-être même en partie à cause de celle-ci, le Canada avait au cours des dernières années perdu de son influence sur la scène internationale, aux dires des diplomates, à un point tel selon certains qu’il n’était plus considéré comme un joueur important.

2010, le Canada n’était pas parvenu à obtenir un siège au Conseil après s’être retiré au troisième tour de scrutin qunad Ottawa avait du concéder la victoire au Portugal. A Rome, Ban Ki-moon rencontre le Pape François et discute du changement climatique

Ce 26    vril 2015 c’estavec le Pape François, avec qui il a longuement discuté de la question du changement climatique.

Les deux hommes se sont rencontrés en marge d'un symposium sur les dimensions morales du changement climatique et du développement durable qui était organisé au Vatican par l'Académie pontificale des sciences et réunissait des leaders religieux, des représentants de la société civile et des dirigeants politiques, dont les Présidents de l'Italie et de l'Equateur.

« Le Secrétaire général a dit qu'il attendait avec impatience l'encyclique du Pape sur le sujet », a indiqué son porte-parole dans un compte-rendu de la conversation.

Le chef de l'ONU et le chef de l'Eglise catholique ont également discuté de l'exclusion sociale, du trafic d'êtres humains, de toutes les formes d'esclavage, et du rôle du sport comme outil pour l'éducation et le développement humain. Ils ont aussi parlé de la situation au Soudan du Sud.

Le Pape François doit se rendre au siège des Nations Unies en septembre cette année.

Lors du symposium organisé au Vatican, M. Ban a rappelé que le changement climatique était « intrinsèquement lié à la santé publique, à la sécurité alimentaire et à l'eau, aux migrations, à la paix et à la sécurité ».

« Il s'agit d'une question morale. C'est une question de justice sociale, de droits de l'homme et d'éthique », a-t-il ajouté. « Nous avons pour responsabilité de protéger le fragile réseau de vie sur cette Terre, pour cette génération et pour celles qui suivront. C'est pourquoi il est important que les groupes religieux à travers le monde soient clairs sur la question, et en harmonie avec la science ».

« La science et la religion ne sont pas en opposition sur le changement climatique. En réalité, elles sont pleinement alignées », a-t-il encore dit. « Ensemble, nous devons clairement faire savoir que la science du changement climatique est solide et ne suscite pas de doutes. Le changement climatique se produit actuellement et les activités humaines en sont la principale cause ».

En marge du symposium, le Secrétaire général a également rencontré le Président de l'Italie avec qui il a discuté de la question des migrations.

Ban Ki-moon s'est ensuite envolé pour Paris, où il s'est exprimé devant les ambassadeurs de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Il devait présider plus tard une réunion sur l'éducation et participer à une cérémonie célébrant le 70ème anniversaire de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture