19 août, 2009

Malcolm de Chazal.


Malcolm de Chazal .

« Jamais le poète n'est plus vivant que quand il est mort. »
(Malcolm de Chazal, 1954)

Malcolm de Chazal un homme qui sort de l’ordinaire est né à Vacoas le 12 septembre 1902, troisième enfant d'une famille de treize. Il a été penseur, philosophe et poète et surtout uin étonnant écrivaintrès prolifique , mais plus tard un peintre du genre naïf. IL ecrira aussi des pièces de théatre Iésou en 1950, Moïse vers 1950, Judas en 1953.
Il était ingénieur de métier.
IL descend de François de Chazal de la Genesté qui avait quitté l’ Auvergne en 1763 pour s’établir à l’île de France.

Dans son Autobiographie spirituelle en 1976, Malcolm de Chazal raconte son adolescence et ses étudesIL est patyi pour les Etats-Unis à Bâton-Rouge en Louisiane, pour devenir ingénieur en technologie sucrière. IL entretient alors des relations régulières avec la communauté religieuse swedenborgienne.
En 1924 il obtient un diplôme d'ingénieur agronome en technologie sucrière.
Il travaille ans quelques mois dans l'industrie sucrière cubaine, et retourne à Maurice après le 27 avril 1925.

IL aura avec Robert-Edward des relations seront assez intimes. IL travaille à Saint-Aubin, puis à Solitude. Il est ensuite employé dans l'industrie d'aloès qui était alors florissant.
Malcolm de Chazal critique ouvertement, les méthodes de l’Industrie sucrière.
Il collabore dans le jouranl à faible débit, L'après-midi de Gaston Pierre où il écrit en 1935, sous le pseudonyme de Medec,
En 1935, il écrit « Nouvel essai d'économie politique ». A cette période, il a 35 ans et devient un fonctionnaire.
A 35 ans il est admis au Electricity and Telephone Department à Plaine
Lauzun . En 1954, il est promu Commercial Inspector, Grade I, puis en 1956, Trafic Officer.
On me laissa en paix », écrit-t-il dans Autobiographie spirituelle. À 55 ans, il prend sa retraite, prématurément.

En 1936. Malcolm de Chazal publie une quinzaine de pensées.
On peut constater qu’il a bien ancré dans son esprit sa thèse de Sens plastique. « Les mots sont des créatures vivantes. Il peut les mélanger, les décomposer et les remettre à leur place pour en tirer des harmonies de sons et d'images… La parole est une magie de vie. »
« Avec sa pensée et sa fantaisie toujours hautes, le poète est presque toujours le prophète de l'ère nouvelle. »

Un jour qu’il se promenait au jardin botanique de Cuerpipe
Ik est persuadé de voir une fleur d’Azalée, qui le « regarde ! ». « Désormais, alors que je n'étais rien pour les hommes, pour la fleur j’étais quelqu’un, puisque la fleur prenait compte de moi. » .

DE 1942 à 1947, Malcolm de Chazal plus des milliers de pensées d’aphorismes. Sontravail majeur Sens-Plastique allait connaître une consécration en France.. Le livre qui étonne est publié par Gallimard à Paris en 1948. Des écrivains français surréalistes le trouvent du génie pendanst que ses vompatriotes de tous bords le trouvent fou à lier à Maurice. Sens-Plastique, que Chazal désigne comme ayant « le souffle de l'universel, une cosmogonie de l'invisible « Sa pensée va rapidement évoluer vers « les choses du Divin ».
les « Principes essentiels »

La pierre philosophale (1950), La clef de cosmos et Mythologie de Crève-Cœur (1951), La grande révélation, Le livre de conscience, Le livre des principes et L'évangile de l'eau (1952). Et parle de « mathématique poétique. Sa religion qu'il définit comme « une pâte mêlée de christianisme et de naturisme spirituel » zqr conçu par ses critiques comme des pensées de secte. Une secte ou il semble être le seul adepte. Son roman Petrusmok (1951) est issu de sa son esprit de plus en plus complexe.

L’exemple le plus frappant c’est « Le concile des poètes », qui selon lui se tient dans « une immense cité au Thibet » « Les plus grands cerveaux de l'Univers sont réunis et se penchent sur l'éloge de la « Fraternité Cosmique » comme moyen d'atteindre l'Amour et le Ciel qui est poésie.

Le sens de l'absolu en 1956, Sens magique en 1957, Apparadoxes en 1958... Malcolm de Chazal ne tarit pas

Des chroniques de presse, publiées dans certains quotidiens lui permettent d révéler ses thèmes et opinions à la population. IL a écrit in millier d’articles sur la société mauricienne les écrivains la philosophie, les religion, la science dont l’Astronomie. Il écxrit aussi su la peinture

A la fin de sa vie il se fera peintre, lui qui ne savait pas bien dessiner. Pour les mauriciens ce sont des grinbouillis d’enfants. Pour lui c’est l’expression de sa pensée. Il a le slogan qui le pousse en avant, « le poète peut tout, même l'impossible ». IL est aussi prolifique en peinture qu’en chroniques. Et présente des expositions à Maurice. Mince succès. On se moque de lui. Pourtanat ailleurs on apprécie ses tableaux qu’il expose à Galerie Charpentier, Paris et Mercury Gallery, Londres. IL va m^me en Irtalie et au Senegal. Sa peinture est incroyablement appréciée par certains. De Chazal ne se fait pas de bile. En 1962 dans le Le Mauricien il va parler de « la foule goguenarde, les mains rivées au portefeuille et au porte-monnaie devant les salles où il expose. »

Ol va s’installer dans un dans un grand hôtel ou il va m^me former des employés à la peinture. C’est aiu Morne que je l’ai vu non loin de la plage me fixer avec intensité comme si il m’avait déjà rencontré.
Malcolm de Chazal se déplaçais beaucoup à pied et aimait les ascensions de montagne. IL devait créer l'île-fée.

Il est étonnant que Malcolm se soit laissé aller à l apolitique. Le Parti Travailliste était déja engagé dans la lutte pour l »indépendance. Malcolm de Chazal est candidat du Parti Travailliste aux élections. Sur 3 676 votants, il est deuxième avec e avec 1 209 voix sans être élu. IL ne sera plus candidat à des élections Il était partisan de défenseur du projet d'indépendance et combattait les racistes de tous bords. IL avait une forte carrure et était assez grand. Il respirait la force. Je ne pense pas qu’il avait peur de diffuser avec fracas ses opinions. Il a eu la grandeur d’âme pour critiquer les blancs de « cultiver la canne à sucre et les préjugés » Il savait que la population dans son ensemble le trouvait bizarre. . Lorsque Léopold Sedar Senghor lui dit sur la plage du Morne dans le sud-ouest de l'île en 1973 : « La première fois que j'ai lu Sens-Plastique, votre chef-d'œuvre, j'ai cru que vous aviez du sang noir », Chazal lui rétorqua : « Rien ne pouvait me faire autant plaisir. L'Art s'est réfugié, est revenu à ses sources : en Afrique et en Inde ».

Malcolm de Chazal est mort le 1er octobre 1981 à 79 ans. Il était un mystique et a vécu son état. Plusieurs auteurs ont publi sa bibliographie de Malcolm de Chazal qui peut être consulté dans les bibliothèques, à Maurice, dans plusieurs pays africains ; en Angleterre en France aux Ertats Unis comme et Austraklie et l’ Internet.

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