Ban-Ki-Moon.
Ban Ki-moon est le huitième Secrétaire général de
l’Organisation des Nations Unies. Il s’est fixé comme priorité de rassembler
les dirigeants du monde autour de nouveaux enjeux mondiaux tels que le
changement climatique, ou des problèmes croissants liés à l’alimentation, à
l'énergie et à l’eau. Il a voulu, être la voix des plus pauvres et des plus
vulnérables Asie-PacifiqueLe Secrétaire général parle l’anglais, le français et
le coréen. Il est marié à Mme Yoo (Ban) Soon-taek, avec qui il a eu un fils,
deux filles et quatre petits-enfants.
En fonction depuis le 1er janvier 2007
Élection 13
octobre 2006
Réélection 21
juin 2011
M. Ban a pris ses fonctions le 1er janvier 2007 et les faits
principaux qui ont marqué son mandat sont notamment les suivants :
Promouvoir le développement durable
L’une des premières grandes initiatives du Secrétaire
général a été l’organisation du Sommet de 2007 sur les changements climatiques,
suivi par d’intenses efforts diplomatiques qui ont contribué à faire de cette
question une priorité mondiale.
Autonomiser les femmes
Le Secrétaire général a réussi à obtenir la création
d’ONU-Femmes, nouvelle grande institution qui regroupe les activités du système
des Nations Unies dans ce domaine. Son action en faveur des droits de la femme
et de l’égalité des sexes comprend également la campagne « Tous unis pour
mettre fin à la violence à l’égard des femmes
Au sein de l’ONU même, le Secrétaire général a augmenté de plus de 40 %
le nombre de femmes occupant des postes de direction élevés, soit le niveau le
plus haut de toute l’histoire de l’Organisation.
Aider les pays en situation de crise ou d’instabilité
Le Secrétaire général a cherché à renforcer les efforts de
paix des Nations Unies, en établissant, notamment, l’initiative Horizons
nouveaux, la Stratégie globale d’appui aux missions et l’étude des moyens
civils à mobiliser pour faire face aux situations au lendemain des conflits, un
ensemble de mesures visant à améliorer l’action des 120 000 Casques bleus de
l’ONU qui interviennent dans les zones de conflit.. Le Secrétaire général a
également voulu renforcer les interventions humanitaires à la suite des grandes
catastrophes survenues au Myanmar (2008), en Haïti (2010) et au Pakistan
(2010), et a mobilisé le soutien des Nations Unies pour la transition
démocratique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Donner une impulsion nouvelle au désarmement, à la maîtrise
des armements et à la non-prolifération
Le Secrétaire général a tenté de relancer le programme de
désarmement en mettant en place un plan en cinq points et des initiatives
visant à sortir de l’impasse de la Conférence du désarmement, et en accordant
une attention renouvelée à la sécurité et à la sûreté nucléaires
Renforcer l’Organisation
Le Secrétaire général a introduit de nouvelles mesures
visant à rendre l’ONU plus transparente, efficace et efficiente, en instituant
notamment une plus grande obligation de déclaration de la situation financière
personnelle, le contrat de mission des hauts fonctionnaires et la formation du
personnel.
Vie privée
Le Secrétaire général est né en République de Corée le 13
juin 1944. Il a obtenu sa licence en relations internationales à l’Université
nationale de Séoul en 1970. En 1985, il a obtenu une maîtrise en administration
publique de la Kennedy School of Government de l’Université Harvard.
Au moment de son élection au poste de Secrétaire général de
l’ONU, M. Ban était Ministre des affaires étrangères et du commerce de la
République de Corée. Au cours de ses 37 ans de carrière au Ministère, il a
servi, entre autres, à New Delhi, à Washington et à Vienne,
M. Ban a commencé à travailler avec l’Organisation des
Nations Unies en 1975, lorsqu’il était fonctionnaire à la Division des Nations
Unies du Ministère des affaires étrangères de la République de Corée.. M. Ban a
également activement contribué aux questions ayant trait aux relations
intracoréennes.
Visites
Centre d'actualités de l'ONU - Visite historique du Pape
François a l”ONU
Il s'agit de la première visite au siège de l'ONU, quia été
accueilli par le Secrétaire général de l'Organisation, Ban Ki-moon, ...
Ban Ki-moon en visite au Liban le 24 mars 2016
1 mars 2016 ... Le secrétaire général des Nations unies, Ban
Ki-moon, est attendu à ... la conférence des pays donateurs, organisée à
Londres
26 janv. 2016 ... Le Secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon
devra effectuer une visite de travail à Oman puis au Royaume-Uni Ban Ki-moon
s'est rendu au Morne Monument de la Route
Visites aux Mascareignes.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a
encouragé mercredi Madagascar et la France à continuer les pourparlers au sujet
des îles Eparses, petites îles au sous-sol présumé riche en hydrocarbures,
administrées par la France et revendiquées ..
En visite à l'île Maurice, le Secrétaire général de l'ONU,
Ban Ki-moon, a salué lundi le rôle de ce petit Etat insulaire en développement
dans la lutte contre le changement climatique.
N Au deuxième jour de sa visite aux Seychelles, le
Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé dimanche
l'importance d'une approche concertée entre Etats pour résoudre les défis du
changement de climat.
« Les petites îles ont de grandes idées » – Ban Ki-moon en
visite aux Seychelles
A Maurice difficultés auxquelles est confrontée notre
planète, y compris le changement climatique, la pauvreté et l'insécurité, ne
pourront être résolues sans une réponse multilatérale à l'échelle. Mardi, jour
de son départ, le secrétaire général de l’ONU se rendra à l’Aapravasi Ghat et
au Morne. Avec la visite de Ban Ki-moon,. Mardi,
jour de son départ, le secrétaire général de l’ONU se rendra à l’Aapravasi Ghat
et au Morne..
Le Secrétaire
Générale des l'ONU Ban Ki-moon s'est rendu au Morne Monument de la Route
Internationale des Esclaves ou il a s'est recueilli et a déposé un bouquet.
L’occasion pour lui de voir les œuvres des différente sculpteurs. Ill a Au
troisième et dernier jour de sa visite officielle chez nous, le Secrétaire
général des Nations Unies a débuté la journée avec une visite a l’Apravasi
Ghat, site classé patrimoine mondial par L’UNESCO. Il était accompagné du
Ministre des arts et de la culture Santaram Baboo et de plusieurs autres
dignitaires.Le Secrétaire Général des Nations Unies a rendu hommage a ces
hommes et femmes qui avaient débarques a Maurice en quête d’une nouvelle vie,
il y a de cela plusieurs décennie
Le Premier
ministreJug nauth a sollicité l’aide du secrétaire général des Nations unies,
Ban Ki-moon, en vue de la conception d’une stratégie sur mesure afin de
soutenir des pays comme Maurice autrement que par les dons et les prêts
“concessionnels”. C’est ce qu’a annoncé sir Anerood Jugnauth lors d’une
conférence de presse en compagnie de Ban Ki-moon à la suite d’une rencontre en
tête-à-tête suivie d’une réunion de travail réunissant le secrétaire général de
l’Onu, ses conseillers et une équipe ministérielle comprenant Xavier-Luc Duval,
Showkutally Soodhun et Ivan Collendavelloo, entre autres.
Le Premier
ministre mauriciena sollicité l’aide du secrétaire général des Nations unies,
Ban Ki-moon, en vue de la conception d’une stratégie sur mesure afin de
soutenir des pays comme Maurice autrement que par les dons et les prêts
“concessionnels”. Première
soirée chargée pour le secrétaire général de l’Onu, à Maurice. Ban Ki-moon n’a
pas manqué de faire les éloges du pays, n’hésitant pas à s’essayer au kreol.
« Mo kontan vizit sa zoli pei Moris. » C’est en ces
termes kreol que Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations
unies (Onu), a commencé son discours au banquet donné en son honneur par le
Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, à l’hôtel Le Méridien, à
Pointe-aux-Piments, le dimanche 8 mai. Ban Ki-moon a fait les éloges de Maurice
en évoquant différents aspects, dont sa stabilité politique, ses efforts pour
éradiquer la pauvreté et sa politique extérieure.
« Maurice est en première ligne du réchauffement climatique,
mais aussi en première ligne de l’action pour le climat. Je tiens à féliciter
le pays d’avoir ratifié l’accord de Paris le même jour. Vous montrez l’exemple
au monde. Maurice aura un rôle-clé à jouer dans la mise en œuvre de cet accord.
Je félicite également Maurice dans la cogestion avec les Seychelles du plateau
continental des Mascareignes. C’est une première au monde et un exemple pour la
promotion de l’économie bleue avec une considération complète de la protection
de l’environnement », a déclaré Ban Ki-moon.
Le secrétaire général de l’Onu s’est également appesanti sur
l’importance accordée aux femmes sur la scène politique nationale, en citant
les nominations d’Ameenah Gurib-Fakim à la présidence de la République et de
Maya Hanoomanjee en tant que Speaker à l’Assemblée nationale. Ban Ki-moon et le
Premier ministre ont tous deux rappelé qu’Ameenah Gurib-Fakim copréside le High
Level Panel on Water de l’Onu pour la réalisation du Sustainable Development
Goal sur l’eau. Les actions visant à augmenter la représentation féminine à
l’Assemblée nationale et le plan Marshall contre la pauvreté ont également été
saluées par le secrétaire général de l’Onu.
« La stabilité politique à Maurice a permis au pays de
devenir une économie à revenus intermédiaires. Il a tant de choses à offrir au
monde et particulièrement à l’Afrique à travers (l’exemple) de son maintien de
la paix et de l’unité, ainsi qu’au niveau de la diversité de son peuple »,
a-t-il déclaré.
Le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, pour sa part, a
exprimé sa gratitude envers Ban Ki-moon qui a fait le déplacement à Maurice.
Selon lui, les objectifs de l’Onu correspondent à la vision du gouvernement mauricien.
« Je suis ravi que de nombreux objectifs de l’Agenda 2030 correspondent aux
priorités du Vision 2030 Economic Mission Statement de mon gouvernement fixant
le plan d’action national vers le développement », a dit sir Anerood Jugnauth.
Il estime, toutefois, que des efforts restent à accomplir,
notamment au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. « Nous estimons qu’il y a
encore des sujets où il y a encore tant à faire. Notre préoccupation a trait à
la réforme des Nations unies et le dossier de la représentation au Conseil de
sécurité. Je partage le point de vue selon lequel une révision du Conseil de
sécurité de l’Onu, où l’Afrique, l’Amérique latine et les petits états
insulaires en voie de développement sont adéquatement représentés, est à
entreprendre et à compléter le plus rapidement possible », a soutenu le Premier
ministre. Il a insisté sur le fait que Maurice adhère grandement aux principes
et objectifs des Nations unies. C’est dans cet esprit que Maurice ambitionne de
devenir le centre pour l’arbitrage commercial et a institué le Mauritius
International Arbitration Centre, comme une branche du centre londonien.
Par ailleurs, le chef du gouvernement, a salué les qualités
de leadership de Ban Ki-moon, transcendant ainsi les voies traditionnelles en matière
de diplomatie. D’où la transformation des opérations au niveau des Nations
unies.
sir Anerood Jugnauth, a rappelé que c’est grâce au «
unflinching commitment and drive » de Ban Ki-moon que les leaders mondiaux ont
adopté le 15 year Blueprint dans le cadre du 2030 Agenda for Sustainable
Development. Il s’est, par ailleurs, réjoui des retombées de la United Nations
COP 21, qui ne peuvent qu’être un soulagement pour les petits états insulaires.
« Nous sommes satisfaits que les mesures ambitieuses de la réunion de Paris ne
vont pas seulement faire du changement climatique un sujet d’importance
mondiale uniquement dans un souci de solidarité, mais pourront s’assurer du
financement de certains projets, qui seront essentiels pour contrer les effets
adverses du charefuge
- Sur invitation de James Michel, président de l'archipel,
Ban Ki-moon a effectué une visite aux Seychelles pendant 2 joursTrois priorités
doivent notamment être mises en œuvre au cours de la nouvelle année, a insisté
en conclusion M. Ban : accomplir les derniers efforts afin d’atteindre les
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ; élaborer un Programme de
développement pour l’après-2015 comprenant des objectifs de développement
durable réalisables ; et se mettre d’accord sur un accord universel et
significatif concernant les changements climatiques en décembre à Paris. La
ville de Bonn célèbre cette année les 20 ans de son site onusien, mais aussi
les 10 ans d'existence du Campus des Nations Unies de Bonn. C'est en 1996 que
le drapeau bleu des Nations Unies flotta pour la première fois sur le « Haus
Carstanjen ». Depuis lors, Bonn accueille, à l'instar de New York, de Genève et
de Vienne, un site des Nations Unies. En juillet 2006, le secrétaire général en
la personne de Kofi Annan et la chancelière fédérale Angela Merkel inaugurèrent
le Campus des Nations Unies dans les anciens locaux du Bundestag. Le bâtiment
appelé « Langer Eugen » en devint le nouveau siège.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon (à gauche), lors
d’une précédente visite en Franceétait aux cotés du Président français,
François Hollande, à Paris (29 avril 2015
29 avril 2015 – Lors de sa visite à Paris, le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré mercredi le Président français,
François Hollande, avec qui il a discuté de l'extrémisme violent, de la crise
en mer Méditerranée, des changements climatiques et du développement durable.
S'agissant de la crise humanitaire en mer Méditerranée, M.
Ban a déclaré accueillir « avec satisfaction les mesures annoncées la semaine
dernière par les chefs d'Etat et de gouvernement des pays européens ». « Elles
représentent un premier pas important sur la voie d'une action collective
européenne », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe avec le
Président français.
« Il s'agit d'une crise humanitaire, pas d'un problème de
sécurité. Nous devons faire échec aux criminels qui pratiquent le trafic
d'êtres humains. Mais nous devons aussi nous préoccuper des causes profondes
des migrations, de sorte que les gens ne soient pas obligés de partir de chez
eux », a-t-il ajouté. « S'il y a tant de migrants, c'est notamment parce que
les gens fuient la guerre et la persécution. L'extrémisme violent est alimenté
par les conflits et la mauvaise gouvernance ».
Selon le chef de l'ONU, « face à cette menace contre la
sécurité mondiale, nous devrons déployer des solutions globales et complexes.
Dans quelques mois, je présenterai à l'Assemblée générale, à sa 70ème session,
un Plan de lutte contre l'extrémisme violent ».Le chef de l'ONU a également
prononcé un discours devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de
Paris. Il a encouragé les étudiants à s'exprimer et à devenir des citoyens du
monde.
Il leur a parlé de l'urgence d'agir face aux changements
climatiques. Il s'est félicité de l'initiative de Sciences Po d'organiser une
simulation de la conférence sur les changements climatiques qui doit avoir lieu
en fin d'année à Paris. « Les jeunes gens ont davantage d'idées et je compte
vraiment sur votre engagement », a-t-il ajouté.
« Le monde doit trouver les moyens de s'adapter aux
changements déjà en cours », a dit M. Ban lors de la conférence de presse. «
Nous aurons besoin pour cela de ressources considérables. Les pays développés
doivent tracer clairement la voie qui leur permettra de réunir 100 milliard de
dollars d'ici à 2020 pour financer l'action climatique dans les pays en
développement. Et le Fonds vert pour le climat doit commencer à fonctionner
concrètement et à faire des versements avant que nous nous réunissions à Paris
».lors qu'il se trouvait en France, le Secrétaire général a également annoncé
la nomination du Français Jean Todt comme Envoyé spécial pour la sécurité routdefimedia.info/wp-content/uploads/2016/05/090516-ban-ki-moon-05-1024x576.jpg
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Soon-taek aux côtés de lady Jugnauth.
Le secrétaire
général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé aujourd'hui gouvernements et secteur
privé à «agir dès aujourd'hui» pour appliquer l'accord obtenu à l'issue du
sommet sur le climat de Paris. «Je compte maintenant sur les gouvernements et
tous les secteurs de notre société pour transformer ces engagements en action
décisive et urgente», a-t-il déclaré à la presse à New York à son retour de la
conférence. «Il faut commencer à agir dès aujourd'hui», a-t-il affirmé,
qualifiant l'accord «d'assurance-santé pour la planète».
Il a rappelé que
l'ONU organiserait une cérémonie formelle de signature du texte le 22 avril
2016, ainsi qu'un «sommet pour l'action», avec la participation des entreprises
et de la société civile, les 5 et 6 mai 2016 afin de mieux définir la manière
de concrétiser les engagements pris à Paris. Cet accord entre 195 pays arraché
à l'issue de deux semaines de négociations ardues est «un triomphe du
multilatéralisme», a estimé Ban Ki-moon. «Parvenir à cet accord a été une de
mes principales priorités depuis le jour où je suis devenu secrétaire général
en 2007», a souligné Ban Ki-moon.
Le secrétaire
général de l’ONU Ban Ki-moon a rencontré le président russe Vladimir Poutine à
Sochi, vendredi 17 maiLe secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le
ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ont appelé
vendredi 17 mai à l’organisation d’une conférence internationale sur la
Syrie..
Alors que la
Russie est l’un des derniers soutiens de Damas, ces rencontres ont pour
ambition de traiter la crise syrienne, et de tenter de mettre fin à ce conflit
qui a fait plus de 94 000 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Le 7 mai à
Moscou, le projet d’une conférence sur la
paix en Syrie avait déjà
été évoqué lors d’une réunion entre le chef du département d’État américain,
John Kerry, son homologue russe, Sergueï Lavrov, et le président russe Vladimir
Poutine. « Plus vite elle aura lieu, mieux ce sera », avait alors
indiqué le chef de la diplomatie russe.
Cette conférence
devrait se tenir en juin, probablement à Genève, et ferait suite à la réunion
du 30 juin 2012 durant laquelle les grandes puissances avaient signé un
accord sur l’accélération de la transition politique en Syrie. Cet accord n’a
jamais été appliqué.
Le chef de l'ONU rencontre le Président américain Barack
Obama à Washington
4 août 2015 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a
rencontré mardi à Washington le Président américain Barack Obama, qu'il a
félicité pour son plan de lutte contre le changement climatique, dévoilé la
veille.
« Je voudrais vous féliciter et saluer votre annonce
visionnaire faite hier concernant un Plan pour une énergie propre », a dit M.
Ban lors d'un point de presse conjoint avec M. Obama, à l'issue de leur
rencontre mardi à la Maison Blanche.
Il a ajouté qu'il compte sur le leadership du Président américain
dans la lutte contre le changement climatique et notamment pour parvenir à un
accord sur le climat au Sommet de Paris en décembre.
Barack Obama a annoncé lundi un plan destiné à réduire de
32% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, en imposant notamment des
restrictions aux centrales électriques.
« Nous sommes la première génération, comme l'a dit
justement le Président Obama hier, à mettre fin à la pauvreté mondiale. Et nous
sommes la dernière génération qui peut s'attaquer au phénomène du changement
climatique », a ajouté le Secrétaire général de l'ONU.
Selon lui, le plan américain peut générer des économies et
créer des emplois. « Et je suis sûr qu'il aura un impact sur d'autres pays »,
a-t-il dit.
Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont discuté
notamment comment mobiliser 100 milliards de dollars pour le financement de la
lutte contre le changement climatique.
MM. Ban et Obama ont également discuté de plusieurs conflits
dans le monde, notamment le conflit en Syrie et la proposition de l'ONU
d'établir des groupes de travail thématiques pour rendre opérationnel le
Communiqué de Genève.
Ils ont aussi parlé de la situation au Yémen et notamment de
la crise humanitaire dans ce pays. « J'appelle les Etats membres à fournir une
assistance humanitaire généreuse », a dit à cette occasion le chef devoyage envisagée devrait réunir, sous l’égide des
Nations unies, les grandes puissances, le régime de Damas et l’opposition
syrienne. Le gouvernement de Bachar Al Assad a fait parvenir à la Russie
une liste de noms d’officiels qui pourraient y participer.
Obama et Erdogan
exigent le départ de Bachar Al Assad
Dans l’immédiat,
la Turquie, mais aussi le Liban, la Jordanie et l’Irak, submergés par l’afflux
de réfugiés syriens, craignent le débordement de cette guerre sur leurs
territoires. L’urgence d’en « finir avec Bachar Al Assad »,
comme l’a déclaré François Hollande jeudi 16 mai, lors de sa conférence de
presse à l’Élysée, se fait de plus en plus ressentir.
Jeudi 16
mai, lors d’une rencontre à la Maison-Blanche, le président américain Barack
Obama et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont également exigé le
départ de Bachar Al Assad. Barack Obama a toutefois reconnu qu’il
n’existait pas de « formule magique » pour résoudre le conflit, mais
que « le plus vite serait le mieux ».
Visite au Canada.
Cette visite,
annoncée aujourd’hui par le bureau du premier ministre Justin Trudeau, est
d’autant plus importante que la fin de la décennie Harper et l’arrivée du
nouveau gouvernement libéral a amené le retour au multilatéralisme dans la
politique étrangère du Canada qui entend dorénavant être un acteur « plus
constructif sur le plan international » et jouer de nouveau le rôle important
qui a déjà été le sien à l’ONU et au sein d’autres forums internationaux.
Le gouvernement
précédent avait fini par faire croire aux Canadiens qu’un pays qui lâchait des
bombes, parlait fort et apostrophait ses ennemis, comme Stephen Harper l’avait
fait au sommet du G-20 de novembre 2014 à Brisbane quand il avait attaqué
frontalement Vladimir Poutine, était un pays fort, respecté et influent.
Hélas, si cela
avait pu plaire à la base électorale au chef conservateur au pays, cela avait
grandement contribué à ternir l’image du Canada à l’étranger.
En dépit de la
rhétorique guerrière et incendiaire du gouvernement précédent, peut-être même
en partie à cause de celle-ci, le Canada avait au cours des dernières années
perdu de son influence sur la scène internationale, aux dires des diplomates, à
un point tel selon certains qu’il n’était plus considéré comme un joueur
important.
2010, le Canada
n’était pas parvenu à obtenir un siège au Conseil après s’être retiré au
troisième tour de scrutin qunad Ottawa avait du concéder la victoire au
Portugal. A Rome, Ban Ki-moon rencontre le Pape François et discute du changement
climatique
Ce 26 vril 2015 c’estavec le Pape François, avec
qui il a longuement discuté de la question du changement climatique.
Les deux hommes
se sont rencontrés en marge d'un symposium sur les dimensions morales du
changement climatique et du développement durable qui était organisé au Vatican
par l'Académie pontificale des sciences et réunissait des leaders religieux,
des représentants de la société civile et des dirigeants politiques, dont les
Présidents de l'Italie et de l'Equateur.
« Le Secrétaire
général a dit qu'il attendait avec impatience l'encyclique du Pape sur le sujet
», a indiqué son porte-parole dans un compte-rendu de la conversation.
Le chef de l'ONU
et le chef de l'Eglise catholique ont également discuté de l'exclusion sociale,
du trafic d'êtres humains, de toutes les formes d'esclavage, et du rôle du
sport comme outil pour l'éducation et le développement humain. Ils ont aussi
parlé de la situation au Soudan du Sud.
Le Pape François
doit se rendre au siège des Nations Unies en septembre cette année.
Lors du symposium
organisé au Vatican, M. Ban a rappelé que le changement climatique était «
intrinsèquement lié à la santé publique, à la sécurité alimentaire et à l'eau,
aux migrations, à la paix et à la sécurité ».
« Il s'agit d'une
question morale. C'est une question de justice sociale, de droits de l'homme et
d'éthique », a-t-il ajouté. « Nous avons pour responsabilité de protéger le
fragile réseau de vie sur cette Terre, pour cette génération et pour celles qui
suivront. C'est pourquoi il est important que les groupes religieux à travers
le monde soient clairs sur la question, et en harmonie avec la science ».
« La science et
la religion ne sont pas en opposition sur le changement climatique. En réalité,
elles sont pleinement alignées », a-t-il encore dit. « Ensemble, nous devons
clairement faire savoir que la science du changement climatique est solide et
ne suscite pas de doutes. Le changement climatique se produit actuellement et
les activités humaines en sont la principale cause ».
En marge du symposium,
le Secrétaire général a également rencontré le Président de l'Italie avec qui
il a discuté de la question des migrations.
Ban Ki-moon s'est
ensuite envolé pour Paris, où il s'est exprimé devant les ambassadeurs de
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Il devait
présider plus tard une réunion sur l'éducation et participer à une cérémonie
célébrant le 70ème anniversaire de l'Organisation des Nations Unies pour
l'éducation, la science et la culture