Docteur Waslay Ithier.
Wasley Ithier, docteur es lettres de l’Université de Paris, était enseignant au collège Royal de Curepipe. Il avait épousé Juditha Daurat, Il a eu sept enfants trois garçons et quatre filles..
Wasley Ithier faisait de son côté de la peinture dans ses moments de loisirs. Il y avait entre autres une immense peinture de son fils Fanfan jouant au violon.
Il avait emmené sa famille à Montpellier
Au retour il avait acheté un campement à Tamarin. Le campement se trouvait dans une place de choix près de la rivière et le bain de Tamarin. Ce site abrite de nos jours un hôtel.
Il vendit plus tard ce campement pour acquérir des terrains et des maisons à Quatre Bornes dans l’emplacement du cinéma de Q Bornes. La maison ou il habitait à Quatre Bornes devait plus tard être vendue à un sino mauricien qui a aussi fait l’acquisition de vieux meubles. Sur ce sirte, un grand bulding est en construction depuis 2008.
Wasley qui avait pris l’habitude de consommer du bon vin à Montpellier avait une cave de vins français. Pour le nouvel an il faisait comme la plupart des familles mauriciennes bouillir la cuisse de jambon entière dans un fer-blanc d’essence vide. Le jambon devait être décoré profusément avec des clous de girofle. La queue était ornée de papier mousseline coloré.
Wasley avait une voix de ténor et chantait à la messe du dimanche en compagnie d'autres mauriciens à l'église N Dame du Rosaire.
Il descend de Elie Ithier, français né en 1874. Ses armoiries laisse devenir une origine noble.
Pendant la révolution, cet ancêtre se déguise pour aller à Marseilles. Il prend le bateau d'Afrique qui l'emmène à Cape Town. Puis il se rend à Fort Dauphin à Madagascar . Il offre ses services à la marine comme .
Le père de Waslay, Henri Léopold Ithier
(1850-1892) a épouse Claire Isabelle Emilia Thomas. Ils ont eu 5 enfants :
a Isabelle Ithier. 1 Epouse Clam. 2 Epouse Léon Félix. Pas d’enfant.
b Wasley Ithier. Epouse Juditha Daurat.
c Julie Silvia Ithier. Epouse Xavier Moutia.
d. Michel Frank Ithier. Epouse Adèle Béatrice Montezuma.
e. Fleurange Ithier, ma mère . Epouse Maxime Félix.
Wasley Ithier et Juditha Daurat.
Ont eu sept enfants
.
Ses enfants.
Daisy. Epouse Lucien Pouzet, professeur de Mathématique au collège Royal de Curepiepe.
Gisèle Epouse Joseph Julie
Wasley (Fanfan) épouse une anglaise
Harley. (Mimiche) epouse Stella Paul
Paulette épouse in Australien
France (Françou) épouse Jacqueline Kalle
Solange épouse un américain
Wasley Ithier a étuidié à Londres et obtint le degré de Bachelier d’Art B A.
Il part avec sa famille pour la France en 1921.
Il habitait à Montpellier dans l'Hérault.
Pendant que ses enfants étaient au lycée, il étudiait à l’Université et termina ses études à Paris . Il se présente au doctorat à la Faclulté de lettres de l’Université de Paris.
Il présente alors une thèse de doctorat « La littérature de langue Française à Maurice »
Avant lui, à part de l’Anthologie de E de Rosnay et une plaquette de Leoville l’Homme sur les lettres françaises, personne n’avait écrit sur ce sujet.
Sa thèse fut acceptée en 1930.
Il avait eu des renseignements précieuse avec Félix Ducray de la bibliothèque Carnegie et Robert Edward Hart Conservateur de la Bibliothèque de l’Institut ainsi que d’Edesse Perdreau directeur des Archives Coloniales.
Son livre passe en revue les années 1818-1847
1847-1886
1886-1929
C’est cette période qui concerne les prosateurs et poètes contemporains.
Léoville L’Homme, Robert Edward Hart,Lexconte de l’Isle, Wilfrid J Moutou,de la Faye, Duvergé, Auguste Maingard ; Edgar Janson de qui il cite le poème
« Le marchand de Moutaille ».
--Des chaud gâteaux rangées sur les tables en ligne
Le miel coula à flot d’ambre et on voit tout autour.
Des abeilles vibrer dans l’air léger du jour Le Madras est assis tel un dieu grave et digne.
Puis Clément Charoux,
J’étais seul et la nuit me couvrait de son ombre
Aucune étoile d’or n’éclairait le ciel sombre
Aucun rayon d’amour ne m’éclairait le cœur
Idéal.
De Raoul Rivet,, « âme tendre et passionnée ; une nature chaude et généreuse ; il souligne sa composition facile et son style pur et bien français.
« L’hiver je serai seul et morne cette année
Sans rien que les regrets ou s’éteindront mes soirs
Et je devrai garder en mon âme inclinée
Le silence pieux hantant les reposoirs.
J’irai dans l’ombre errante de la destinée
Fidèle au souvenir de mon sublime espoir
Et s ’attendant,t que vienne en ma vie obstinée
Le lumineux instant de l’immortel revoir ! »
Le foyer.
Ensuite, Grancourt, puis Robert Edward Hart.
Wasley dit de lui qu’il fut élevé pour la poésie.
« Je suis triste à la mort d’avoir été leurré
Par ce monde incertain entre la bête et l’ange.
Et qui va tour à tour de la nue à la fange ²
Et j’ignore jusqu’ou ma peine va durer. »
Attente.
Il va mentionner les prosateurs comme Evenor Mamet, Auguste Esnouf, Mérédac. Enfin, Arthur Martial et Raymond Philogène, esprit pondéré aux aspirations nobles.
Waslay Ithier a consacré finalement un chapitre a la Rétrocesion de Maurice à la France.
« Mon oncle Waslay Ithier donne des précisions sur les efforts de certains mauriciens, pour la rétrocession, le retour de M&urice à la France. Les premiers a le réclamer étaient Emile Daruty, Emile Magny, C Baissac, C Fournier, Félix Ducray, Joseph Ducray. La timidité et la crainte du changement bien ancré dans les mœurs créoles avait empêché ce mouvement de démarrer malgré une confortable majorité de partisans pour la rétrocession.
Ce n’est qu’en 1913 que le mouvement est pris au sérieux.
Anatole de Boucherville dans le journal ‘La Croix’ et Edouard Laurent dans le journal ‘La Patrie’ furent les premiers initiateurs A Maurice comme en France les journalistes en ont fait état dans de nombreux articles sur le sujet qui passionnait les milieux créoles particulièrement de Beau Bassin ou vivait alors les familles intellectuels créoles En France, Régis Huard dans La revue des français écrit du 20 décembre 1913 écrit « Les mauriciens veulent rester
français. »
L’Angleterre ne voulait cependant pas renoncer à Maurice. De Boucherville et Laurent parlèrent d’une compensation en lui accordant La Nouvelle Calédonie et les Nouvelles Hébrides, sans même consulter les peuples de ces pays. Une proposition un peu naïve destinée à l’échec.
Abel Loumeau s’est alors dévoué à cette cause, mais il avait ses méthodes portées vers la violence qui ont possiblement fait du tort au mouvement. ‘En 1810 nous étions français, en 1910 et nous ne pouvons qu’être français.
‘La rétrocession de l’île Maurice à la France’ par Elba (Pseudonyme d’Abel Loumeau) a paru le 16 décembre 1918 …
Wasley Ithier écrit
Un double mémoire au sujet de la rétrocession a alors été remis par des délégués mauriciens simultanément à Lloyd George en Angleterre et Georges Clémenceau en France. Les annales coloniales du 14 juin 1819 publièrent les articles du sénateur Berard en faveur des revendications mauriciennes. Paul Carié mauricien établi en France, publia dans La Revue Contemporaine du 25 juin 1919 ‘La Rétrocession de l’île Maurice à la France est-elle possible ?’.
Dans le journal de l’Université des Annales paru le 1 septembre 1919, un article du Dr Rivière ‘L’ile Maurice demande à redevenir française’. On peut lire ‘Annexant Maurice à l’Angleterre furent une maldonne’.
‘L’Illustration’ du 3 décembre 1919 ; publié un article bien documenté sur la question et faisait ressortir les droits mauriciens à la nationalité française.
Un livre sur ‘La rétrocession de l’île Maurice à la France’ a été publié par H de Rauville.
« C’est surtout à la période de l’armistice qu’un frisson de patriotisme secoua la torpeur proverbiale de nos compatriotes. » écrit Wasley Ithier.
A une séance du sénat, le 27 février 1920, Eugene Reveilland dans un discours très applaudi dans son plaidoyer plein d’émotion, s’exprima ainsi : ‘ Comme pour l’Alsace Lorraine, Gambetta nous a donné l’ordre de n’en parler jamais mais d’y penser toujours. La France depuis 1815, ne voulant pas mettre en cause les traités qu’elle avait été forcée de signer, n’a pas fait entendre une seule plainte, mais n’a pas cessé de penser à la fille qu’elle avait séparée d’elle. Le jour ou cette fille reviendrait à sa mère, cette colonie à sa Métropole, serait un jour d’allégresse et de fête qui rappellerait la joie du jour ou les deux chères provinces qui nous avait été ravies par les Allemands en 1871 revinrent éperdus de bonheur dans les bras de la France. »
En 1820, le mouvement de Rétrocession prit de l’ampleur à Maurice.
Les créoles les plus instruits pour la plupart des fonctionnaires ne pouvaient ouvertement faire entendre leur voix, étant employés par le colonisateur britannique, mais des écrivains et les employés d’entreprises ont adhéré au mouvement
Léoville l’Homme, Philippe Galea, Lois d’Aabaddie, le Dr Maurice Curé, le Dr Rohan, le Dr E. Laurent, le Dr A. Ménage, August Esnouf, Armand Esnouf, et autres ont mené la campagne pendant l’année qui précéda les élections législatives.
Apparemment la plate forme électorale était basée sur la Rétrocession. 55 % des votants ont voté pour E Nairac, et Jérôme Tranquille contre le Docteur Laurent et Maurice Curé partisans de la Rétrocession qui furent battus.
Dans la deuxième circonscription importante, celle de Plaines Wilhems, Enouf, un chaud partisan de la Rétrocession fut battu par G Antelme, anglophile. Les autres circonscriptions de l’ile ont également élu des anti –rétrocessionnaires.
La cause était perdue.
Le recul des temps permet de mieux analyser les causes de cette défaite de nos jours.
Du point de vue électoral la composition des électeurs était nettement en faveur des anti Recessionaires. Etonnamment, la majorité de l’oligarchie blanche et les hauts et moyens cadres des sucreries qui se déclaraient français d’origine, ont voté contre le retour à la France.
Il semble qu’ils se sentaient bien sous l’administration britannique. Les recettes satisfaisantes du sucre négocié avec l’Angleterre ont joué dans la balance.
Quand à la majorité d’indo mauriciens en majeure privée de droit de vote elle n’avait pour ainsi dire était exclue du débat. Ils préféraient en principe la langue anglaise et trouvait le français la langue des patrons. Ils n’avaient aucune raisons de se mêler à ce débat futile pour leur état.
La défaite de Maurice Curé un actif partisan de la Rétrocession aura été pourtant le déclic de leur émancipation. Car c’est du Dr Curé qu’est venu la formation de Parti Travailliste, le droit de vote des indo -mauriciens et en fin de compte l’Indépendance à travers lea adjoints du tribun, Guy Rozemont et Seewoosagur Ramgoolam. »
Le Cercle littéraire de Port Louis et les créoles de Maurice.
S Félix Blogspot.2008.
Wasley Ithier était un personnage redoutable au collège Royal de Curepipe, issue en grande partie à son caractère. C’était un homme au visage sérieux. Il parlait même avec un air grave et on n’avait pas intérêt à le prendre autrement que professeur comme son statut l’avait désigné. Il avait un tic qui le faisait bruyamment siffler entre les dents en respirant fortement.
Il avait pourtant un humour cassant. Il avait des répliques qui soulignaient son esprit prompt et intelligent.
Le père Wasley enseignait le français, mais aussi les mathématiques. Il avait présenté à ses élèves des notes sur les triangles concentriques quand il s’aperçut qu’un des élèves ne le suivait nullement et parlait à un ami. Il appela le fautif et lui demande d’expliquer aux autres élèves de quoi il parlait. Le garçon un peu loustic comme on dit se mit à écrire sur le tableau noir. en disant : Little line on big line. Small angle on big angle. Small triangle on big triangle. Les autres élèves s’étant mis à rire, le père Wasley dit à l’élàve plein de loufoquerie. Retourne à ta place! Il prit sa plume en disant
Little pen writes in big book, little boy goes in big arrest room . Il avait eu le dernier mot.
Une autre fois des élèves et professeurs sont venus lui raconter que l’élève Pha, un costaud, avait, dans un bagarre frappé un autre élève qui avait perdu connaissance et gisait à terre.
Il se rendit sur le lieu de la bagarre, vit un garçon allongé au sol et qui se remuait péniblement et lâcha : Fa La Mi Re Do Sol. ‘Pha l’a mis raide au sol’ Vif le bonhomme !.
En famille, il gardait sa réserve. Il recevait volontiers les familles de ses sœurs, mais très souvent, il promenait seul sous sa varangue pendant que sa femme conversait avec ses invités. J’étais encore un gringalet, maigrichon et timide assez mal ‘fagoté’. Quand mon oncle me croisaot sous la varangue j’avais l’impression qu’il me toisait comme si j’était un insecte importun.
Wasley Ithier a visité son beau frère Xavier Moutia à Karachi en Inde. Son fils ainé
Fanfan a été employé chez Ralli Bros à Karachi. Le fils cadet, Mimiche, étudiait l'art dentaire au ‘Vienna School of Dentistry’
Il revient seul avec sa femme avant la guerre et habite alors à Quatre Bornes.
Sur le Cercle littéraire de Port Louis Wasley écrit :
’Quelques jeunes gens au sortir du collège se rendant compte de l’insuffisance de leurs connaissances langue française, se réunirent dans la mansarde d’une demeure située à l’angle des rues Desforges et de l’Eglise à Port Louis et créèrent ‘La Cercle littéraire de Port Louis’. Parmi les membres fondateurs et partisans on trouve Raoul Rivet, Dr Maurice Curé, Jean Urutty Arthur Martial, Lelio Michel. Maxime Félix, Raymond Philogene, Maurice Comty, Felix Laventure André Decotter, Paul Henri, Dieudonnée Dumazel, Orphée Terrière, Marcel Terrière, Lois D’Abbadie, Selmour Annie, Barthelmy Oshan, Samuel Barbé.
Wasley Ithier, docteur es lettres de l’Université de Paris, était enseignant au collège Royal de Curepipe. Il avait épousé Juditha Daurat, Il a eu sept enfants trois garçons et quatre filles..
Wasley Ithier faisait de son côté de la peinture dans ses moments de loisirs. Il y avait entre autres une immense peinture de son fils Fanfan jouant au violon.
Il avait emmené sa famille à Montpellier
Au retour il avait acheté un campement à Tamarin. Le campement se trouvait dans une place de choix près de la rivière et le bain de Tamarin. Ce site abrite de nos jours un hôtel.
Il vendit plus tard ce campement pour acquérir des terrains et des maisons à Quatre Bornes dans l’emplacement du cinéma de Q Bornes. La maison ou il habitait à Quatre Bornes devait plus tard être vendue à un sino mauricien qui a aussi fait l’acquisition de vieux meubles. Sur ce sirte, un grand bulding est en construction depuis 2008.
Wasley qui avait pris l’habitude de consommer du bon vin à Montpellier avait une cave de vins français. Pour le nouvel an il faisait comme la plupart des familles mauriciennes bouillir la cuisse de jambon entière dans un fer-blanc d’essence vide. Le jambon devait être décoré profusément avec des clous de girofle. La queue était ornée de papier mousseline coloré.
Wasley avait une voix de ténor et chantait à la messe du dimanche en compagnie d'autres mauriciens à l'église N Dame du Rosaire.
Il descend de Elie Ithier, français né en 1874. Ses armoiries laisse devenir une origine noble.
Pendant la révolution, cet ancêtre se déguise pour aller à Marseilles. Il prend le bateau d'Afrique qui l'emmène à Cape Town. Puis il se rend à Fort Dauphin à Madagascar . Il offre ses services à la marine comme .
Le père de Waslay, Henri Léopold Ithier
(1850-1892) a épouse Claire Isabelle Emilia Thomas. Ils ont eu 5 enfants :
a Isabelle Ithier. 1 Epouse Clam. 2 Epouse Léon Félix. Pas d’enfant.
b Wasley Ithier. Epouse Juditha Daurat.
c Julie Silvia Ithier. Epouse Xavier Moutia.
d. Michel Frank Ithier. Epouse Adèle Béatrice Montezuma.
e. Fleurange Ithier, ma mère . Epouse Maxime Félix.
Wasley Ithier et Juditha Daurat.
Ont eu sept enfants
.
Ses enfants.
Daisy. Epouse Lucien Pouzet, professeur de Mathématique au collège Royal de Curepiepe.
Gisèle Epouse Joseph Julie
Wasley (Fanfan) épouse une anglaise
Harley. (Mimiche) epouse Stella Paul
Paulette épouse in Australien
France (Françou) épouse Jacqueline Kalle
Solange épouse un américain
Wasley Ithier a étuidié à Londres et obtint le degré de Bachelier d’Art B A.
Il part avec sa famille pour la France en 1921.
Il habitait à Montpellier dans l'Hérault.
Pendant que ses enfants étaient au lycée, il étudiait à l’Université et termina ses études à Paris . Il se présente au doctorat à la Faclulté de lettres de l’Université de Paris.
Il présente alors une thèse de doctorat « La littérature de langue Française à Maurice »
Avant lui, à part de l’Anthologie de E de Rosnay et une plaquette de Leoville l’Homme sur les lettres françaises, personne n’avait écrit sur ce sujet.
Sa thèse fut acceptée en 1930.
Il avait eu des renseignements précieuse avec Félix Ducray de la bibliothèque Carnegie et Robert Edward Hart Conservateur de la Bibliothèque de l’Institut ainsi que d’Edesse Perdreau directeur des Archives Coloniales.
Son livre passe en revue les années 1818-1847
1847-1886
1886-1929
C’est cette période qui concerne les prosateurs et poètes contemporains.
Léoville L’Homme, Robert Edward Hart,Lexconte de l’Isle, Wilfrid J Moutou,de la Faye, Duvergé, Auguste Maingard ; Edgar Janson de qui il cite le poème
« Le marchand de Moutaille ».
--Des chaud gâteaux rangées sur les tables en ligne
Le miel coula à flot d’ambre et on voit tout autour.
Des abeilles vibrer dans l’air léger du jour Le Madras est assis tel un dieu grave et digne.
Puis Clément Charoux,
J’étais seul et la nuit me couvrait de son ombre
Aucune étoile d’or n’éclairait le ciel sombre
Aucun rayon d’amour ne m’éclairait le cœur
Idéal.
De Raoul Rivet,, « âme tendre et passionnée ; une nature chaude et généreuse ; il souligne sa composition facile et son style pur et bien français.
« L’hiver je serai seul et morne cette année
Sans rien que les regrets ou s’éteindront mes soirs
Et je devrai garder en mon âme inclinée
Le silence pieux hantant les reposoirs.
J’irai dans l’ombre errante de la destinée
Fidèle au souvenir de mon sublime espoir
Et s ’attendant,t que vienne en ma vie obstinée
Le lumineux instant de l’immortel revoir ! »
Le foyer.
Ensuite, Grancourt, puis Robert Edward Hart.
Wasley dit de lui qu’il fut élevé pour la poésie.
« Je suis triste à la mort d’avoir été leurré
Par ce monde incertain entre la bête et l’ange.
Et qui va tour à tour de la nue à la fange ²
Et j’ignore jusqu’ou ma peine va durer. »
Attente.
Il va mentionner les prosateurs comme Evenor Mamet, Auguste Esnouf, Mérédac. Enfin, Arthur Martial et Raymond Philogène, esprit pondéré aux aspirations nobles.
Waslay Ithier a consacré finalement un chapitre a la Rétrocesion de Maurice à la France.
« Mon oncle Waslay Ithier donne des précisions sur les efforts de certains mauriciens, pour la rétrocession, le retour de M&urice à la France. Les premiers a le réclamer étaient Emile Daruty, Emile Magny, C Baissac, C Fournier, Félix Ducray, Joseph Ducray. La timidité et la crainte du changement bien ancré dans les mœurs créoles avait empêché ce mouvement de démarrer malgré une confortable majorité de partisans pour la rétrocession.
Ce n’est qu’en 1913 que le mouvement est pris au sérieux.
Anatole de Boucherville dans le journal ‘La Croix’ et Edouard Laurent dans le journal ‘La Patrie’ furent les premiers initiateurs A Maurice comme en France les journalistes en ont fait état dans de nombreux articles sur le sujet qui passionnait les milieux créoles particulièrement de Beau Bassin ou vivait alors les familles intellectuels créoles En France, Régis Huard dans La revue des français écrit du 20 décembre 1913 écrit « Les mauriciens veulent rester
français. »
L’Angleterre ne voulait cependant pas renoncer à Maurice. De Boucherville et Laurent parlèrent d’une compensation en lui accordant La Nouvelle Calédonie et les Nouvelles Hébrides, sans même consulter les peuples de ces pays. Une proposition un peu naïve destinée à l’échec.
Abel Loumeau s’est alors dévoué à cette cause, mais il avait ses méthodes portées vers la violence qui ont possiblement fait du tort au mouvement. ‘En 1810 nous étions français, en 1910 et nous ne pouvons qu’être français.
‘La rétrocession de l’île Maurice à la France’ par Elba (Pseudonyme d’Abel Loumeau) a paru le 16 décembre 1918 …
Wasley Ithier écrit
Un double mémoire au sujet de la rétrocession a alors été remis par des délégués mauriciens simultanément à Lloyd George en Angleterre et Georges Clémenceau en France. Les annales coloniales du 14 juin 1819 publièrent les articles du sénateur Berard en faveur des revendications mauriciennes. Paul Carié mauricien établi en France, publia dans La Revue Contemporaine du 25 juin 1919 ‘La Rétrocession de l’île Maurice à la France est-elle possible ?’.
Dans le journal de l’Université des Annales paru le 1 septembre 1919, un article du Dr Rivière ‘L’ile Maurice demande à redevenir française’. On peut lire ‘Annexant Maurice à l’Angleterre furent une maldonne’.
‘L’Illustration’ du 3 décembre 1919 ; publié un article bien documenté sur la question et faisait ressortir les droits mauriciens à la nationalité française.
Un livre sur ‘La rétrocession de l’île Maurice à la France’ a été publié par H de Rauville.
« C’est surtout à la période de l’armistice qu’un frisson de patriotisme secoua la torpeur proverbiale de nos compatriotes. » écrit Wasley Ithier.
A une séance du sénat, le 27 février 1920, Eugene Reveilland dans un discours très applaudi dans son plaidoyer plein d’émotion, s’exprima ainsi : ‘ Comme pour l’Alsace Lorraine, Gambetta nous a donné l’ordre de n’en parler jamais mais d’y penser toujours. La France depuis 1815, ne voulant pas mettre en cause les traités qu’elle avait été forcée de signer, n’a pas fait entendre une seule plainte, mais n’a pas cessé de penser à la fille qu’elle avait séparée d’elle. Le jour ou cette fille reviendrait à sa mère, cette colonie à sa Métropole, serait un jour d’allégresse et de fête qui rappellerait la joie du jour ou les deux chères provinces qui nous avait été ravies par les Allemands en 1871 revinrent éperdus de bonheur dans les bras de la France. »
En 1820, le mouvement de Rétrocession prit de l’ampleur à Maurice.
Les créoles les plus instruits pour la plupart des fonctionnaires ne pouvaient ouvertement faire entendre leur voix, étant employés par le colonisateur britannique, mais des écrivains et les employés d’entreprises ont adhéré au mouvement
Léoville l’Homme, Philippe Galea, Lois d’Aabaddie, le Dr Maurice Curé, le Dr Rohan, le Dr E. Laurent, le Dr A. Ménage, August Esnouf, Armand Esnouf, et autres ont mené la campagne pendant l’année qui précéda les élections législatives.
Apparemment la plate forme électorale était basée sur la Rétrocession. 55 % des votants ont voté pour E Nairac, et Jérôme Tranquille contre le Docteur Laurent et Maurice Curé partisans de la Rétrocession qui furent battus.
Dans la deuxième circonscription importante, celle de Plaines Wilhems, Enouf, un chaud partisan de la Rétrocession fut battu par G Antelme, anglophile. Les autres circonscriptions de l’ile ont également élu des anti –rétrocessionnaires.
La cause était perdue.
Le recul des temps permet de mieux analyser les causes de cette défaite de nos jours.
Du point de vue électoral la composition des électeurs était nettement en faveur des anti Recessionaires. Etonnamment, la majorité de l’oligarchie blanche et les hauts et moyens cadres des sucreries qui se déclaraient français d’origine, ont voté contre le retour à la France.
Il semble qu’ils se sentaient bien sous l’administration britannique. Les recettes satisfaisantes du sucre négocié avec l’Angleterre ont joué dans la balance.
Quand à la majorité d’indo mauriciens en majeure privée de droit de vote elle n’avait pour ainsi dire était exclue du débat. Ils préféraient en principe la langue anglaise et trouvait le français la langue des patrons. Ils n’avaient aucune raisons de se mêler à ce débat futile pour leur état.
La défaite de Maurice Curé un actif partisan de la Rétrocession aura été pourtant le déclic de leur émancipation. Car c’est du Dr Curé qu’est venu la formation de Parti Travailliste, le droit de vote des indo -mauriciens et en fin de compte l’Indépendance à travers lea adjoints du tribun, Guy Rozemont et Seewoosagur Ramgoolam. »
Le Cercle littéraire de Port Louis et les créoles de Maurice.
S Félix Blogspot.2008.
Wasley Ithier était un personnage redoutable au collège Royal de Curepipe, issue en grande partie à son caractère. C’était un homme au visage sérieux. Il parlait même avec un air grave et on n’avait pas intérêt à le prendre autrement que professeur comme son statut l’avait désigné. Il avait un tic qui le faisait bruyamment siffler entre les dents en respirant fortement.
Il avait pourtant un humour cassant. Il avait des répliques qui soulignaient son esprit prompt et intelligent.
Le père Wasley enseignait le français, mais aussi les mathématiques. Il avait présenté à ses élèves des notes sur les triangles concentriques quand il s’aperçut qu’un des élèves ne le suivait nullement et parlait à un ami. Il appela le fautif et lui demande d’expliquer aux autres élèves de quoi il parlait. Le garçon un peu loustic comme on dit se mit à écrire sur le tableau noir. en disant : Little line on big line. Small angle on big angle. Small triangle on big triangle. Les autres élèves s’étant mis à rire, le père Wasley dit à l’élàve plein de loufoquerie. Retourne à ta place! Il prit sa plume en disant
Little pen writes in big book, little boy goes in big arrest room . Il avait eu le dernier mot.
Une autre fois des élèves et professeurs sont venus lui raconter que l’élève Pha, un costaud, avait, dans un bagarre frappé un autre élève qui avait perdu connaissance et gisait à terre.
Il se rendit sur le lieu de la bagarre, vit un garçon allongé au sol et qui se remuait péniblement et lâcha : Fa La Mi Re Do Sol. ‘Pha l’a mis raide au sol’ Vif le bonhomme !.
En famille, il gardait sa réserve. Il recevait volontiers les familles de ses sœurs, mais très souvent, il promenait seul sous sa varangue pendant que sa femme conversait avec ses invités. J’étais encore un gringalet, maigrichon et timide assez mal ‘fagoté’. Quand mon oncle me croisaot sous la varangue j’avais l’impression qu’il me toisait comme si j’était un insecte importun.
Wasley Ithier a visité son beau frère Xavier Moutia à Karachi en Inde. Son fils ainé
Fanfan a été employé chez Ralli Bros à Karachi. Le fils cadet, Mimiche, étudiait l'art dentaire au ‘Vienna School of Dentistry’
Il revient seul avec sa femme avant la guerre et habite alors à Quatre Bornes.
Sur le Cercle littéraire de Port Louis Wasley écrit :
’Quelques jeunes gens au sortir du collège se rendant compte de l’insuffisance de leurs connaissances langue française, se réunirent dans la mansarde d’une demeure située à l’angle des rues Desforges et de l’Eglise à Port Louis et créèrent ‘La Cercle littéraire de Port Louis’. Parmi les membres fondateurs et partisans on trouve Raoul Rivet, Dr Maurice Curé, Jean Urutty Arthur Martial, Lelio Michel. Maxime Félix, Raymond Philogene, Maurice Comty, Felix Laventure André Decotter, Paul Henri, Dieudonnée Dumazel, Orphée Terrière, Marcel Terrière, Lois D’Abbadie, Selmour Annie, Barthelmy Oshan, Samuel Barbé.
Maison de Waslay Ithier dessinée par France Ithier.
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