07 août, 2009

Marcel Cabon


Marcel Cabon

Marcel Cabon, homme de lettres et poète mauricien est né le29 Février 1912 à Curepipe. Il est mort le 31 janvier 1972.

IL a été aussi un journaliste de métier.

De famille modeste, il a vécu dans son adolescence dans le village de Petite Rivière qu’il ;avait nommé Brunepaille dans ses livres. Cabon etait sacristain. Il avait été accusé d'avoir puisé dans le tronc de l'église Sainte-Anne, à Petite Rivière. Il était certes pauvre mais honnête dans l’âme Il en parle dans 'Rémy Ollier', "L'église n'était pas construite, ni la fontaine où, avant de servir la messe, j'allais puiser l'eau de la journée. . . "

Orphelin de père, il a travaillé comme laboureur et débardeur dans le port. A petie Rivière raconte-t-il "Je passais mes samedis à battre la campagne, trempant mes culottes dans les ruisseaux, grimpant aux arbres, passant au travers des haies, me déchirant à tous les buissons". … "Dans la maison Vally dont les ruines disparaissaient sous l'aloès et le jamblonnier, passer sous ces lafouches, sous ces manguiers, contempler la montagne Jacquelin, les pentes herbues de la Petite-Rivière. . . "

L’Essor, le magazine du Cercle littéraire de Port Louis, publie ses premiers vers en 1931. Les mauriciens se souviennent bien de lui lors de ses apparitions à la radio comme présentateur Sa voix chaude et son accent délibérément cadencé était cependant apprécié. La presse l’accueillit de nouveau et il devait devenir à la fin de sa carrière rédacteur en chef du Mauricien en 1956. Ses articles ont parfois le pseudonyme, Jacques Marsèle.

IL est nommé ensuite rédacteur en chef du quotidien Advance ou il était plus à l’aise étant un partisan travailliste. Comme journaliste il se rendit 0 Madagascar en 1946 mais fut déporté. Il avait eu des démenés avec d’autres journalistes. Cabon était un petit homme nerveux ayant une grande discipline. Il a écrit le roman Namasté qui a assuré à Maurice sa réputation d’écrivain. « Un jeune Indo-Mauricien, Ram, vivant sur un lopin de terre dont il a hérité. encourage les habitants à s'entraider, à construire routes et école. Sa femme meurt, pendant un cyclone, et Ram devient fou. . Namasté a éré inscrit au programme des études primaires. En 1978, Cabon quitta Advance pour devenir le Chef du Service de l'Information de la Radio-Télévision Mauricienne

Parmi ses œuvres :

Namasté, roman 1965. Port-Louis: Eds. de l'Océan Indien, 1981.

Brasse au vent, roman (1968). Port-Louis: Eds. de l'Océan Indien, 1989.

Malika et le mendiant'

Les Contes de l’Enfant Bihari

Kélibé-Kéliba. Marcel Cabon, lui chante dans Kélibé-Kéliba l'envoutement à travers les rythmes de l'Afrique,

Beau-Bassin, petite ville de Marcel Cabon et Pierre Renaud.

Marcel Cabon, autodidacte authentique a été à l’école jusqu'à la sixième. IL n'a jamais connu le secondaire et l'université. Il était un socialiste de conviction et a adhéré au parti Travailliste de Seewoosagur Ramgoolam.

"Mauricianiste !" il s’est servi de ce mot pour décrire ses idées politiques. Il était un ami intime du poète Lucien Lebret , de Jean-René Noyau, de Pierre Renaud Georges Télescourt et et le poète André Legallant. Legallant était mon instituteur à l’école Gustave Colin de Beau Bassin. Renaud et Telescourt étaient mes contemporains au collège Royal de Curepipe . Ils parlaient avec enthousiasme de littérature et de Cabon dans le train qui nous emmenait à Curepipe

Il a aussi écrit des biographies de Sir Seewoosagur Ramgoolam et de Rémi Ollier,

3 commentaires:

DaBreeze a dit…

Bonjour

Je pense qu'il y a une erreur dans vos infos : Marcel Cabon est mort le 31/01/1972, à ma connaissance, et non en 1978.
Par ailleurs, est-ce que vous avez des adresses de ses descendants ou proches, plutôt puisqu'il semblerait qu'il n'ait pas eu d'enfant. Il y avait un enfant nommé Dominique chez lui dans le temps, mais c'était le fils de son amie.

Unknown a dit…

Bonjour,

Vous avez raison concernant l'enfant, car je peux dire que j'ai été élevé par Marcel des mon jeune âge (2ans) jusqu'a sa mort, alors je n'avais que douze ans. JE m'appel Dominique Fauvrelle et aujourd'hui j'ai 52 ans.

BAFS a dit…

Bonjour!

Je suis né en 1945. J’ai connu Marcel Cabon alors qu’il habitait à deux pas de chez moi, à l’Impasse Théodore Sauzier, Curepipe-Road (j’habitais au numéro 16), un Monsieur complètement asocial, et je ne lui ai connu aucun enfant. Ce fut un solitaire ! Je ne l’ai jamais croisé ni à la Basilique Sainte Hélène, ni au Club Sainte Hélène. Quant à sa politique travailliste, j’ai mené une vie apolitique et en penseur libre, donc l’idolâtrie de certains (les masses abruties) pour ce monsieur me laisse indifférent.

Mais, j’aimerais bien en savoir davantage sur ce monsieur. Merci.

Cordialement

Basheer A. Frémaux-Soormally
Londres