Louis Régis Barbeau
Régis Barbeau habitait à la rue Royale St Jean, Quatre
Bornes. Il avait une seconde maison à Souillac et s’y rendait de temps en
temps. Un de ses frères habitait Souillac et est décédé peu de temps avant lui.
IL avait deux sœurs Nadège et Irène et avait épousé Mauricete Desfosses .Ayant fait carrière dans la force policière, il a gravé les échelons et a obtenu le poste important d’assistant Commissaire.
Très populaire, il s’était fait de nombreux amis. Il venait parfois chez nous à Q Bornes en emportant une grosse papaye a demi mure.
Il disait alors qu’il venait prendre deux grogs. Il nous semblait alors que c’était son minimum. Nous l’avons invité dans des fêtes ou il avait rencontré deux de ses parents Rosemay et Denise Fabien. A chacun de nos voyages en Europe il a tenu a nous faire accompagner a l’aéroport par le policier de service pour nous faciliter les démarches habituelles.
Très pieux, il ne ratait jamais la messe du dimanche matin et on le voyait avec sa femme à son banc habituel en haut à gauche de l’église St Jean. Sa grosse voix u peu cassé retentissait dans l’église pour les réponses aux prières.
Il était membre de la fabrique de la paroisse et avait collaboré avec plusieurs prêtres dont les pères Ditner, Billot,Guillemot ,Tiernan et Renker. Au moment de sa mort, le curé polonais le connaissait bien et a officié à ses obsèques.
Il était bon vivant et bien porté pour l’alcool . On le connaissait d’une santé robuste mais il nous disait à la fin de ses jours qu’il avait un problème cardiaque.
Un dimanche de fête religieuse, il avait comme d’habitude offert une place à ma fille Jacqueline dans sa voiture.
C’était son habitude d’aller prendre le pain à la boulangerie et après avoir conduit ses passagers, il se rendait chez lui . Il s’est aussi rendu ce dimanche ce matin à Beau Bassin pour rencontrer des amis et boire un coup. De retour à Quatre Bornes, il a été pris de malaise et est décédé assez subitement, le même jour.
Les funérailles à St Jean ont attiré une foule d’amis mais aussi notamment des policiers en uniforme .
Il a été enseveli au cimetière de Souillac. Sa tombe se situe au fond du cimetière à droite de la porte d’entrée .
Régis Barbeau avait eu l’insigne honneur d’accompagner le pape Jean Paul Ii pendant la visite papale et il nous a parlé du pape avec émotion. Il était avec le pape quand celui-ci habitait la Maison Blanche devenue Tabor .Le pape Jean Paul II y séjourna lors de sa visite à l’île Maurice en 1993.
Pendant sa retraite il s’intéressait encore aux affaires criminelles. Il a donc suivi les enquêtés policières sur les crimes qui intéressaient la population notamment ceux de Dantier, Lagesse, entre autres. On parlait alors ouvertement dans certains journaux de la carence de la police concernant ces assassinats Ces crimes ne sont pas encore élucidés
Régis Barbeau, s’exprima ouvertement « C’est une question de chance. Si un témoin, craque, crache le morceau et révèle l’identité de ses complices.»
Dans l’affaire MCB, c’est la mère de l’un des suspects, en l’occurrence de Steve Monvoisin, qui informe la police de la possibilité d’un hold-up. «Après le coup, la police remonte jusqu’à cette dame qui donne des indications sur l’identité de ceux qui fréquentaient son fils et qui, selon elle, ont participé au coup. Il y a aussi le fait que des témoins on vu le pick-up d’un des suspects dans les parages de la banque, qui ont remarqué la présence des trois personnes. C’est un coup de pot. Je crois que sans ces éléments, on serait toujours dans le noir.»
Régis Barbeau, a dit aussi qu’il ne met en doute les compétences des enquêteurs. Il devait citer plusieurs noms de policiers dont il reconnaît les qualités.
Pour lui cependant, subsiste un regret : celui que «la CID d’aujourd’hui ne semblait plus avoir le même dévouement qui animait cet organisme dans le passé.
Regis Barbeau dont un des fils Jaques Barbeau avait émigré en Australie voyageait souvent en Australie pour voir sa famille avec sa femme Mauricette, généralement pour des séjours de six mois. La nostalgie du pays le faisait pourtant revenir à Maurice en quittant sa femme avec les enfants.
Louis Regis Barbeau, Assistant Commissioner avait obtenu deux Médaille de la police QPM de la Reine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire