06 août, 2009

Seewoosagur Ramgoolam.




Seewoosagur Ramgoolam.

Sir Seewoosagur Ramgoolam

Kewal Ramgoolam est né le 18 septembre 1900, à de Belle Rive. Son père, Moheeth Ramgoolam était un laboureur émigrant indien.

Il fréquente le Bel Air Government School. Puis le Curepipe Boys’ Government school.
Il part étudier en Angleterre à L’University College de Londres. Il va demeurer environ 15 ans en Angleterre.
Il va connaître les milieux la Fabian Society où il rencontre le célèbre Bernard Shaw. Il va aussi rencontrer rencontrera Gandhi, Nehru et le grand poète indien Tagore.
Ramgoolam forme partie de la branche londonienne de l'Indian National Congress et en sera le président en 1924.
Devenu médecin avec le diplôme LRCP, MRCS, (Eng), il retourne à Maurice au bon moment car Maurice Curé venait de créer le Parti Travailliste.
Ramgoolam qui était un politicien né, n’a aucune peine pour s’installer dans le cadre politique de Maurice.
Il va rejoindre le mouvement Arya Samaj. En politique il suivra comme Curé la lutte de la libération des laboureurs et travailleurs mauriciens de l’Industrie Sucrière.
Homme intelligent, calme, pondéré et respectueux . Il se fait beaucoup d’amis dans toutes les sphères de la nation mauricienne.
Il s’établit rapidement comme un politicien ambitieux mais patient.
Ses partisans vont être organisés selon les méthodes britanniques plutôt qu’indiennes : « Diviser pour régner » !
Je me souviens qu’un jour il avait reçu Cyril Gassin et moi même dans son bureau pour nous convaincre jeunes syndicalistes inexpérimentés que nous étions alors d’être patients et ne pas réclamer ce que le pays ne pouvait pas encore s’offrir.
En le quittant Il nous tenait avec douceur par la main et ce geste très connu du bonhomme avait un effet presque hypnotique..

En 1939, il épouse Sushil avec qui il aura deux enfants, Navin et Sunita.Le premier qui passera beaucoup d’années een Angleterre sera m_decin et prlier ministre de Maurice indépendante.
Le 23 Fevrier 1936 le Mauritius Labour Party voit le jour le Dr Maurice Curé, Pandit Sahadeo et Emmanuel Anquetil. Puiis Guy Rozemont va les joidre. C’est Rozemont qui recommandera que Ramgoolam fasse partie du nouveau parti. On pense qu’Emmanuel Anquetil n’était pas de son avis pour des raisons que nous ignorons. Curé trouvait de son côté que le jeune Ramgooilam si intelligent était une bonne recrue. Ramgoolam, fonde avec Jaynarain Roy en septembre 1940, le journal 'Advance' et écrira des articles politiques réclamant l droit de vote pour tous. Il avait déjà compris que la masse indienne allait peser lourdement dans les élections les enjeux futurs de l’île Maurice politique. Il lui a fallu contrecarrer des militants hindous en particulier certains gradués indo mauriciens de la Grande Bretagne qui n’avaient pas sa patience et voulaient rapidement le pouvoir.
Il est élu au Conseil de l'Union Mauricienne, à Port-Louis, est élu conseiller puis maire de Port Louis en 1958.
En 1940, grâce aux recommandations de Mohabeer Burrunchobay, le gouverneur Sir Bede Clifford nomme le Dr Ramgoolam au Legislative Council. Après la mort de Curé d’Anquetil et de Rozemont qui était son ami, il devient l’incontournable dirigeant du parti Travailliste. IL est soutenu pat des éléments progressistes avec Seeneevassen et autres.

Pendant la deuxième guerre mondiale les trois journaux Mauricien , Cernéen et Advance coexistent. Ramgoolamà l’aise suit sa même voie politique.
Il attendra la fin de la guerre pour faire le pas décisif.
Il obtient le Consultative Constitutional Committee, en 1946-47, pour étudier les textes de la constitution après l'indépendance.. Le Parti Travailliste remporte les élections en 1948 contre Ralliement Mauricien, un parti avec les anciens dirigeants blanc et l’élite de la population créole. Le Ralliement Mauricien devient alors le Parti Mauricien conduit par Jules Koenig et Gaetan Duval. Ces derniers soutenus par des élements rétrogrades vont faire un certain désarroi du peuple en divisant les mauriciens en particulier les travailleurs. Les deux partis avaient certes des dirigeants sincères et prônaient une union nationale pendant que de éléments belliqueux menaient campagne pour les des avantages raciales.
Après les élections de 1959, la population générale marginalisée, Ramgoolam aura a faire face à des dissensions au sein de son propre groupe.
Deux partis sectaires ; le Independant Forward Bloc IFB de Bissoondoyal et le Comité d’Action Musulman CAM de Razack Mohamed vont faire surface et gêner le trazcépolitique du parti de Ramgoolam. Celui-çi devient sans problème majeur, le Premier Ministre et Ministre des finances.

Le 22 août 1967, Ramgoolam demande formellement aux anglais de proclamer l’indépendance de Maurice.
Ses efforts patients mais persistants et énergiques en face du gouvernement britannique et ses concitoyens de toutes races, rendent légitime la position de ses partisans qii l’appelant « Le père de l’indépendance de Maurice ».
L’indépendance est obtenue le 12 mars 1968

Il va alors diriger calmement le pays en essayant de regrouper tous les mauriciens. Il veut être le premier ministre de tous. Il protège même des capitalistes blancs et des fonctionnaires créoles. Il nommera des ministres issus de toutes les communautés. Il va faire face à des mécontentements chez la majorité hindoue. Il va calmer les esprits et ne touchera ni aux religions ni au service civil où travaille encore une majorité de créoles. La réduction drastique des créoles du Service Civil n’est pas plu à Ramgoolam, mais à ses acolytes racistes n’ont pas hésité pour sacrifier la compétence et l’intérêt du pays en propulsant des parents et amis pour englober tout le Sercice Civil dans leur orbite.
Le Mouvement Militant Mauricien (M.M.M.) de Paul Bérenger va être un rude opposant pour le parti Travailliste un peu usé. Il a bien compris que l’argent devient le moteur de tout dans le pays. La bourgeoisie indienne déjà riche se promène ostensiblement en voiture de luxe. Il va préconiser de changer les luttes raciales par la lutte des classes. Sa popularité ne cesse de s’accroître. Pour les élections législatives partielles de 1970 et municipales de 1971, ses candidats remportèrent la victoire. , En 1982, pour la première fois à Maurice le peuple élit une assemblée législative sans opposition, puisque les 60 sièges du Parlement reviennent à l'alliance des parties de l'oppositions de l'époque le M.M.M de Paul Bérenger et le P.S.M. d’ Anerood Jugnauth.
Ils vont curieusement se réclamer partisans de la même politique prônée jadis par Ramgoolam ,avec un nouveau slogan à la portée des petits. « un seul peuple et une seule nation! »
La nouvelle génération d'hommes politiques au pouvoir va s’user bien vite et le parti Travailliste de Ramgoolam va reprendre des forces et remporter des élections grâce à des alliances habiles, savamment orchestré par le rusé Seewoosagur Ramgoolam.
Sir Seewoosagur Ramgoolam devient le Gouverneur Général de Maurice en août 1983. A partir de ce moment, Il va aller au Château de Réduit. Il sera encore populaire et aura l’amitié de toutes les sections de la population.
C’était une fin éloquente et méritée pour le tonton « Chacha », cet homme pacifique qui a si bien défendu les descendants des laboureurs indiens et à amené le changement dans l’ordre. Il a peut été parfois dépassé par les évènements et a du résister à des ambitieux avec des idées nocives.
Il est mort le dimanche 15 décembre 1985 et a eu de fastes funérailles. Ses dépouilles se trouvent dans un monument au jardin de Pamplemousses qui porte désormais son nom.
On lui doit la gratuité des études à Mauirice, l’Université de Maurice, des hôpitaux ; la pension de vieillesse et les allocations familiales, des industries , l’aéroport qui porte son nom ; l’autoroute et la Société protectrice des animaux.

Les anglais l’ont fait chevalier en 1965. Les français, Grand Officier de la Légion d'Honneur de la République Française en 1973.
Il a été aussi décoré dans plusieurs pays dont Grand Croix de L'Ordre National de la République Malagasy en 1969, Grand Croix de L'Ordre National de Lion de la République du Sénégal en 1973
Le prix des Nations Unis pour les droits humains en 1973, et la Médaillé de la Francophonie en Septembre 1975.

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