Biographie de Joseph Auguste Esnouf .Savinien Mérédac
Polyte de Savinien Meredac
« Il, n'y a que les Blancs qui sont des messieurs ...
Un Blanc, quand même qui manière il sera pauvre, c'est toujours un
monsieur »
Savinien Mérédac, nom de plume d'Auguste Esnouf (Joseph
Auguste Esnouf), né le 3 juin 1880 à Port-Louis, décédé le 19 décembre 1939 à
Curepipe, était ingénieur mais surtout
écrivain, romancier, poète et excellent critique littéraire.
Boursier , Auguste Esnouf a étudié en Angleterre de 1900 à
1903, pour devenir d'ingénieur. Il devient vers 1910 un directeur des Forges
Tardieu. Comme ingénieur il s’est distingué par certaines découvertes.. En
1926, il publie Nomography in a Nutshell.
Savinien Mérédac a écrit sur la langue créole et des poèmes
dans L'Essor et aussi des récits pour
enfants dans Le Radical et La Vie Catholique, il a fondé une revue, et a publié
plusieurs romans, dont Polyte, publié en 1926, un bon livre de la littérature mauricienne. Esnouf publia
également sous le pseudonyme Jacques Sincère des critiques littéraires dans les
mêmes revues et dans Le Mauricien. Il a collaboré à la Revue Agricole.
Mon père Maxime Félix
qui était un fervent lecteur de la revue l’Essor, le journal du Cercle
littéraire de Port Louis dont il était un des promoteurs. J’ai beaucoup lu le fiches
littéraire de Savinien Mérédac quand j’avais 14 ans. L' Essor, créée en 1919
par le Cercle Littéraire de Port-Louis avait eu un grand succès et avait été
punlie de 1919 à 1956.Robert Furlong, un
des écrivains de l’histoire littéraire de Maurice, a écrit dans un article paru
dans la deuxième livraison du… Nouvel Essor (Tentaitve par l’Alliance française
de ressusciter « l’ancien ») : « Au fil des ans, la revue L’Essor, qui parut de
1919 à 1959,un record de longévité , a pris une dimension quasi mythique. Au
point où la simple évocation de ce titre aujourd’hui provoque une sorte de
recueillement instantané ponctué, parfois, d’un « Ah, oui… L’Essor !!! » avec
tout ce qu’il faut d’admiration dans la voix »
,
Auguste Esnouf a été fait par la France, lauréat de
l'Académie française et Chevalier de la Légion d'honneur. À la fin de sa vie il
devient président d'honneur de la Société des écrivains mauriciens, fondée en
1938. La rue Auguste Esnouf à Curepipe et, à Quatre Bornes, l'avenue Mérédac,
portent son nom.
Auguste Esnouf a été marié avec Éliane Bérenger et avait
neuf enfants. Sa femme avec le pseudonyme Michèle est, mentionnée dans Cahiers
Mauritiens 1939, pour son livre écrit en 1927 : Le livre de la tendresse.
Esnouf est un proche parent du politicien Paul Berenger
créateur du parti MMM.
Les livres d’Esnouf.
1923 Sincérités 1925
Miette et Toto (Histoire de deux enfants de l'ancienne Île
de France en 1922 publié en feuilleton dans L'Essor, revue du cercle littéraire
de Port Louis.
1926 Polyte (roman) L'atelier d'écriture, île Maurice.,
1927 Petits entretiens sur notre patois, : L'Essor15.
1929 L'Épingle de cravate (roman).
1930 Pauvres bougres (contes)
1931 Joseph Conrad et nous,: L'Essor, 15 février
1931-1934 fiches étymologiques dans: L'Essor
1932 Des Histoires
1939 Coup de soleil (conte) dans Cahiers Mauritiens 1939
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