03 août, 2015

Biographie de Joseph Auguste Esnouf .Savinien Mérédac


Biographie de Joseph Auguste Esnouf .Savinien Mérédac

Polyte de Savinien Meredac
 

« Il, n'y a que les Blancs qui sont des messieurs ... Un Blanc, quand même qui manière il sera pauvre, c'est toujours un monsieur »

Savinien Mérédac, nom de plume d'Auguste Esnouf (Joseph Auguste Esnouf), né le 3 juin 1880 à Port-Louis, décédé le 19 décembre 1939 à Curepipe, était  ingénieur mais surtout écrivain, romancier, poète et excellent critique littéraire.

Boursier , Auguste Esnouf a étudié en Angleterre de 1900 à 1903, pour devenir d'ingénieur. Il devient vers 1910 un directeur des Forges Tardieu. Comme ingénieur il s’est distingué par certaines découvertes.. En 1926, il publie Nomography in a Nutshell.

Savinien Mérédac a écrit sur la langue créole et des poèmes dans L'Essor et aussi des  récits pour enfants dans Le Radical et La Vie Catholique, il a fondé une revue, et a publié plusieurs romans, dont Polyte, publié en 1926, un bon livre  de la littérature mauricienne. Esnouf publia également sous le pseudonyme Jacques Sincère des critiques littéraires dans les mêmes revues et dans Le Mauricien. Il a collaboré à la Revue Agricole.

 Mon père Maxime Félix qui était un fervent lecteur de la revue l’Essor, le journal du Cercle littéraire de Port Louis dont il était  un des promoteurs. J’ai beaucoup lu le fiches littéraire de Savinien Mérédac quand j’avais 14 ans. L' Essor, créée en 1919 par le Cercle Littéraire de Port-Louis avait eu un grand succès et avait été punlie  de 1919 à 1956.Robert Furlong, un des écrivains de l’histoire littéraire de Maurice, a écrit dans un article paru dans la deuxième livraison du… Nouvel Essor (Tentaitve par l’Alliance française de ressusciter « l’ancien ») : « Au fil des ans, la revue L’Essor, qui parut de 1919 à 1959,un record de longévité , a pris une dimension quasi mythique. Au point où la simple évocation de ce titre aujourd’hui provoque une sorte de recueillement instantané ponctué, parfois, d’un « Ah, oui… L’Essor !!! » avec tout ce qu’il faut d’admiration dans la voix »

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Auguste Esnouf a été fait par la France, lauréat de l'Académie française et Chevalier de la Légion d'honneur. À la fin de sa vie il devient président d'honneur de la Société des écrivains mauriciens, fondée en 1938. La rue Auguste Esnouf à Curepipe et, à Quatre Bornes, l'avenue Mérédac, portent  son nom.

Auguste Esnouf a été marié avec Éliane Bérenger et avait neuf enfants. Sa femme avec le pseudonyme Michèle est, mentionnée dans Cahiers Mauritiens 1939, pour son livre écrit en 1927 : Le livre de la tendresse.

Esnouf est un proche parent du politicien Paul Berenger créateur du parti MMM.

 

Les livres d’Esnouf.

1923 Sincérités 1925

Miette et Toto (Histoire de deux enfants de l'ancienne Île de France en 1922 publié en feuilleton dans L'Essor, revue du cercle littéraire de Port Louis.

1926 Polyte (roman) L'atelier d'écriture, île Maurice.,

1927 Petits entretiens sur notre patois, : L'Essor15.

1929 L'Épingle de cravate (roman).

1930 Pauvres bougres (contes)

1931 Joseph Conrad et nous,: L'Essor, 15 février

1931-1934 fiches étymologiques   dans: L'Essor

1932 Des Histoires

1939 Coup de soleil (conte) dans   Cahiers Mauritiens 1939

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